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«Le sport, dans l'esprit du capitaliste est une propagande faite corps mais aussi la croyance en une croissance sans fin avec cette idée que l'on pourrait toujours faire plus. Nous n'avons plus le droit aujourd'hui d'entretenir cette illusion. Il faut à l'évidence se débarrasser de ce dogme du progrès et lui préférer les notions d'émancipation et d'épanouissement.
Sur un podium il y a trois places et nous sommes huit milliards d'humains. Nous ne pouvons pas être tous des vainqueurs, des « killers ». La devise olympique est immorale au sens kantien du terme. Ce qui n'est pas universalisable n'est pas défendable moralement.»
Bon nombre d'activités physiques, bien que n'étant pas sportives sont aujourd'hui invitées à le devenir pour répondre à l'air du temps de la performance. La gratuité semble avoir disparue de nos imaginaires. Nos existences ne sont-elles pas contaminées par la sportivation de l'ensemble de la société ? C'est avec une argumentation des plus convaincantes que l'auteur appelle ici de ses voeux à l'émancipation de l'individu face à l'esprit compétitif et concurrentiel en repensant notre système éducatif et nos existences hors du champ de la sportivation.
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