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Homo strategicus : capitalisme liquide, destruction créatrice et mondes habitables

Couverture du livre « Homo strategicus : capitalisme liquide, destruction créatrice et mondes habitables » de Alain-Charles Martinet aux éditions Ems
  • Date de parution :
  • Editeur : Ems
  • EAN : 9782376875802
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Plutôt qu'une réplique annoncée de la crise de 2008, c'est une pandémie qui est venue brutalement provoquer des pénuries de produits élémentaires, dont 40 ans de "globalisation" nous avaient convaincus qu'ils seraient toujours disponibles.

40 ans de financiarisation et de révolution numérique... Voir plus

Plutôt qu'une réplique annoncée de la crise de 2008, c'est une pandémie qui est venue brutalement provoquer des pénuries de produits élémentaires, dont 40 ans de "globalisation" nous avaient convaincus qu'ils seraient toujours disponibles.

40 ans de financiarisation et de révolution numérique qui ont imposé la rentabilité et sa maximisation en dévaluant tout autre critère d'évaluation et notamment la précaution, le compromis et la justice sociale, inhérents au capitalisme industriel et managérial régulé qui avait produit les Trente Glorieuses.

Homo oeconomicus s'est fait chair et a diffusé, par mimétisme et alignements, son schéma mental simpliste, liquéfiant les entreprises, les organisations et les États, comme l'avait voulu le tandem Thatcher-Reagan, admiratif de la doctrine néolibérale Hayek-Friedman. Contraint de devenir entrepreneur de soi, tout un chacun a dû s'adapter à marche forcée à l'innovation technologique aveugle, l'invocation de la destruction créatrice de Schumpeter cautionnant le vide stratégique. Partout en Occident, bien qu'à des degrés divers, homo politicus, né sous Aristote, a dû s'incliner devant homo oeconomicus, désormais seule figure tenue pour légitime.

En mettant au jour ces genèses et plus encore leurs interdépendances, cet ouvrage voit l'exploitation de la planète, la montée des inégalités, la désagrégation des classes moyennes, le délitement de la démocratie libérale et des sociétés, non comme des dégâts collatéraux, mais comme des implications logiques de ce monopole d'une économie devenue chrématistique spéculative. Fondé sur 50 ans de recherche, il retrace l'essor de la stratégie, en théorie comme en pratique, puis son reflux, submergé par une gestion financiarisée de l'entreprise, de l'État, de la ville et même des organisations sociales et solidaires.

Il montre la nécessité de régénérer homo strategicus éthiquement orienté, et de libérer ses forces imaginantes, pour affronter les problèmes écologiques, sociaux, politiques, et faire que l'économie retrouve la raison. Il déploie les concepts-repères et l'épistémologie pragmatiste adéquate à une stratégie renouvelée.

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