"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Flaubert met à l'épreuve dans sa prose, dès ses premiers écrits, une voix qui rivalise avec le silence et l'éclat des choses. Et chaque oeuvre, "Madame Bovary", "Salammbô", "L'Éducation sentimentale", module intensément cette présence qui ""raconte"". La « Voix » narrative parle : dans le rythme de la prose, dans la typographie, dans les blancs même.
C'est à l'écoute de cette Voix que s'attache la lecture intime, attentive, que propose Juliette Frølich, pour rendre intelligible l'émotion profonde qui passe dans « l'impassibilité » revendiquée, et la protestation mate qui couve sous la parole de masque du narrateur.
Voile et voix, du cri à la « voix blanche » : écouter la prose de Flaubert, c'est accueillir ce qui se plie dans l'écriture, c'est voir dans la typographie elle-même, rythmes, espaces, effets de résolution, « grands blancs barbares », le passage de la Voix qui conte jusqu'à sa résorption, avec "Trois Contes", dans la béance et le silence."
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