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L'ambivalence pourrait être le maître mot du travail d'Eva Taulois, une manière d'inquiéter le langage tant il semble difficile de décider si nous tournons autour de sculptures ou si nous regardons des peintures en mouvement.
La dizaine d'oeuvres présentées au Frac des Pays de la Loire sont autant des volumes optiques et des images captées entre deux déplacements. En effet, l'artiste propose une série de scénarios qui permettent de voir les oeuvres dans des configurations différentes. Jouant d'un principe de permutation cher à la poésie visuelle et au « cut-up » comme principe créatif, l'artiste modifie notre perception et déjoue les tentatives de nomination habituelles. Le rythme coloré, la scansion des coupes, raclage, modelage, recouvrement, taille, lissage, pose, convoquent les actions de la sculpture, les gestes de la peinture, pour combiner un vocabulaire hybride. Les figures sans titre a priori ont peu à peu pris le nom de leur usage, tant leur déplacement et le jeu analogique font oeuvre ici. Le projet contenu ici est celui d'un mouvement perpétuel des choses, dont la nature est essentielle, non pas une évocation d'un monde extérieur à la matière, mais une dynamique interne aux matériaux et à leurs usages.
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