"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'été, un instantané - l'absence, vingt-quatre fois par seconde, pour l'éternité. Des mots qui creusent et détaillent dans le vide, immense et exigu, qu'ouvre une disparition amoureuse. Une poésie qui creuse la plaie ouverte sur la disparition de l'amour. Celle des étés vécus à fleur de peau, de brûlure en brûlure. Le temps mort-né d'une histoire, tenant tout entière dans l'unique instant de la rencontre, rejoint celui, béant, qui suit une rupture. Ces deux formes de l'absence viennent s'échouer sur le rivage de l'été, dans la géographie perdue d'une Italie de la douleur. En vers Un voyage en train de nuit relie Turin à l'extrême sud de la péninsule et rouvre la blessure de l'abandon. L'amour déçu erre au gré de poèmes courts qui superposent images et émotions en impressions successives, instantanés pris et repris d'un été perdu. En prose De paysage en paysage, un amoureux déambule où tout crie l'absente et la solitude imposée. La moindre inflexion d'une rue provoque l'apparition de celle qui manque, convoque l'écho du désespoir laissé las. Mot après mot, le poète contemple la déchirure, la disparition d'une rencontre, fouille la mémoire qui colle au présent, évanescent, où tout se brouille pour former une nouvelle rencontre, dépossédée. Il refait l'histoire de ce qui n'aura duré qu'un instant. Le temps d'un seul instant d'été. L'amour est une trace imposée à l'oeil de celui qui regarde, une trace dont on ne réchappe pas.
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