"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Personnalité haute en couleur, Ernesta Stern tenait à Paris un salon encensé par les critiques mondains de la Belle Époque et fréquenté par de nombreux artistes, tel Marcel Proust qui s'en inspirera pour son personnage de Mme Verdurin dans l'écriture de son grand oeuvre À la recherche du temps perdu. À ses heures perdues, elle s'exerçait à l'art de l'écriture sous le nom de plume de Maria Star, devenant ainsi une romancière de contes vénitiens qui connurent un succès d'estime. Veuve du banquier Louis Stern et rentière, la propriétaire de l'hôtel particulier de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, vint s'installer sur la Côte d'Azur dans les années 1900. Elle commanda la construction au cap Martin, face au rocher de Monaco, d'une villa baptisée Torre-Clementina. Voisine de la maîtresse de maison, l'impératrice Eugénie y était régulièrement invitée. La dernière souveraine trouvait là un lieu de divertissement où elle pouvait s'adonner, entre autres, à son jeu favori des tables tournantes, tel Ulysse descendu au royaume d'Hadès pour interroger ses chers disparus. Mariage de l'extravagance et de l'incognito, rien n'aurait laissé présager d'une si chaleureuse entente entre ces deux femmes aux tempéraments radicalement opposés. Ses rencontres avec Eugénie enchantaient Ernesta, qui entreprit alors de retranscrire le souvenir de ces moments privilégiés.
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