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L'eau potable de bonne qualité et en quantité suffisante est une question de vie ou de mort.
Une saine gestion de l'eau, dans un contexte de bonne gouvernance, ainsi que l'adoption de technologies nouvelles permettant de réutiliser l'eau usée, sont des atouts susceptibles de libérer l'humanité de la crainte de manquer de cette ressource vitale.
Or, pour un tiers des humains, les conditions et efforts requis pour lutter contre le stress hydrique demeurent colossaux. Il est en effet non seulement coûteux de construire des infrastructures durables qui prennent en compte à la fois le traitement de l'eau avant et après usage, mais encore faut-il convaincre le politique et les peuples de l'urgente nécessité de s'engager sur cette voie.
L'enjeu est donc de taille: il devient prioritaire que l'usage domestique, agricole et industriel de l'eau soit radicalement repensé. Seule une meilleure prise de conscience du fait que l'accès à l'eau dépend des efforts de tout un chacun, sans exception, permettra de réduire la surexploitation, le gaspillage et la pollution de cette ressource vitale.
Cet essai vise à démontrer que l'eau potable ne peut exclusivement être qualifiée de droit humain. Il défend la thèse qu'une approche interdisciplinaire, sous l'autorité de la Règle d'Or, offre les clés nécessaires pour assurer la Justice pour l'eau et éviter l'écueil de promesses trompeuses.
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