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" Soigneusement conçu, magnifiquement écrit, intelligent et perspicace. Un roman policier de classe mondiale. " Deon Meyer Inspectrice maorie de la police d'Auckland, Hana Westerman jongle entre son ado rebelle, les pressions de sa hiérarchie et les préjugés de ses collègues.
Sur une scène de crime, elle découvre un homme pendu : près de lui, une inscription en forme de spirale. Elle retrouve ce symbole à côté d'un autre cadavre. Son enquête permet de relier ces deux assassinats avec celui commis cent soixante ans auparavant : six soldats britanniques ont injustement exécuté un chef maori pendant la colonisation brutale et sanglante de la Nouvelle-Zélande. Hana comprend que les meurtres sont un utu, le rituel maori qui cherche à réparer un crime du passé.
Lancée à la recherche du premier tueur en série de Nouvelle- Zélande, Hana Westerman va devoir choisir son camp, entre la fidélité à ses origines et sa loyauté à la police.
Traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Antoine Chainas
Je ne connaissais que Paul Cleave comme auteur néo zélandais. Ce livre fut une belle découverte. Il ne faut pas le lire pour le côté policier car on sait très vite qui est l’assassin, mais pour le côté choc des cultures. Cent soixante ans après la pendaison d’un chef maori par des colons anglais, un indigène entreprend de le venger en assassinant les descendants des soldats coupables.
« Dette de sang » est ma première incursion dans la littérature issue d’Océanie et j’ai tout simplement adoré ! Je vous explique pourquoi.
Tout d’abord, malgré qu’il s’agisse du premier roman policier de l’auteur, Michael Bennett, de nationalité néo-zélandaise, sa plume est déjà bien aboutie pour cette enquête finement travaillée.
La construction du récit est déjà bien maîtrisée. L’enquête policière a été réfléchie et sonne juste. On la vit aux côtés de l’inspectrice maorie d’Auckland, Hana Westerman, comme si on y était. Bien loin des stéréotypes de la policière, ses blessures et failles la rendent attachante.
Ensuite, j’ai, particulièrement, aimé découvrir la ville d’Auckland que je ne connaissais pour ainsi dire pas, et ce grâce aux descriptions détaillées de l’auteur. Ces dernières sont très visuelles et ne sont jamais vaines. En outre en plus de cette ville, la plus densément peuplée du pays, j’ai également appris beaucoup sur la culture maorie.
Comme vous devez le savoir si vous m’avez déjà lue, je trouve hyper captivant le fait d’apprendre plein de choses au travers de mes lectures, que ce soit par un essai ou comme ici, par un polar, chose il faut le dire, un peu moins courante.
Le peuple maori a un passé assez dramatique. Disposant d’une culture, d’une langue et d’une mythologie unique qui leur sont propres, comme la plupart des peuples indigènes, ils se sont vus privés de leurs terres et mis au ban par les colons. Par ce livre, je suis certaine que vous prendrez connaissance de plein de choses !
Bref, vous l’aurez compris, ce baptême du feu a été une réussite puisqu’il s’est parfaitement bien déroulé.
Ce livre fera l’objet d’une adaptation sous la forme d’une mini-série, préparée par l’auteur lui-même. De plus, le personnage de l’inspectrice maorie Hana Westerman devrait revenir prochainement puisqu’une suite est aussi prévue.
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