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Les Zinzins de l'espace, Oggy et les cafards, Zig et Sharko... Depuis deux générations, les enfants du monde entier rient de ces animations géniales qui nourrissent leur imaginaire. Et il y a aussi les longs métrages : Gainsbourg ou J'ai perdu mon corps qui ont marqué leur époque. Ce parcours hors normes est l'oeuvre du studio Xilam, un modèle de réussite à la française qui a glané les plus hautes récompenses, dont une nomination aux Oscars. Marc du Pontavice, son créateur, raconte les hasards, les audaces, les succès comme les échecs d'une vie de producteur. L'histoire de trente ans d'animation, sur fond d'Iggy Pop.
Il y a des dessins animés qui s'ils n'ont pas bercés ta propre enfance, ont bercés celle de tes enfants. Alors oui je me souviens des génériques, des personnages délirants des Zinzins de l'espace , d' Oggy et les cafards un peu moins de Sharko mais ce dont je me rappelle c'est la joie de mes enfants et leur façon d'être captivés par les histoires qui mettent en scène des personnages audacieux et transgressifs. De mon côté, c'était la musique du générique qui m'appelait, Iggy Pop, ça ne se refuse pas, j'avais la certitude de passer un bon moment en famille,de détente et de rires partagés. Dans ce livre autobiographique, l'auteur raconte la genèse de ses dessins animés qui ont connus un succès international. La création du studio Xilam dont on dira qu'il est un Pixar à la française, ce qui est un beau compliment. On parle aussi d'une autre époque, il faut revenir vingt ans en arrière pour comprendre que le paysage du dessin animé français était assez pauvre mais aussi que ce qui existait était plutôt soupe au lait. L'arrivée de cette nouveauté, un rien excentrique, vient décoiffer les petits français. Comprendre et connaître les coulisses de la carrière de ce producteur, c'est très inspirant. L'animation est un monde à part, il faut surprendre, innover et apporter sa touche personnelle. On apprend que ses œuvres ont su toucher bien au delà de nos frontières. Gagnant ainsi un statut universel qui dépasse les barrières culturelles, succès assuré en Inde notamment. Bien entendu derrière ce succès phénoménal, il y a eu de nombreuses difficultés, des budgets à boucler, des échecs mais on ne retiendra que le meilleur. Il y a quelques dessins glissés à travers les pages , j'en aurai souhaité plus. On trouvera aussi beaucoup de références à de multiples personnalités plus ou moins connues du grand public mais qui montrent à quel point l'animation draine un grand nombre d'intervenants. Un destin, une société « Xilam », une créativité sans cesse renouvelée et un parcours atypique qu'on ne se lasse pas de découvrir. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/04/01/39412122.html
La merveilleuse rencontre de l’auteur avec le monde cinématographique eut lieu le jour de son septième anniversaire, lorsque ses parents l’emmenèrent au fameux cinéma La Pagode (dans le 7ème arrondissement de Paris) à l’occasion de la projection du grand film « Les lumières de la ville » du Grand Charlie Chaplin. Pourtant, sa vocation pour le cinéma n’est pas née ce jour-là, puisque Marc du Pontavice a commencé par une carrière juridique et financière – même si ce fut pour la CFC, une société de production …
L’auteur nous invite à traverser sa propre découverte de son « destin animé ». Un parcours truffé d’aventures, tout d’abord auprès du Gaumont Multimédia (en 1995) puis du studio Xilam (qu’il créa en 1999)
Un grand nombre de dessins animés, adulés par nos (petits et grands) enfants (« Les Zinzins de l’espace », « Oggy et les cafards », « les nouvelles aventures de Lucky Luke », et bien d’autres films d’animation – entre 1997 et 2021 – mais également des longs métrages, comme « Gainsbourg » ou « J’ai perdu mon corps » … Un récit-témoignage détaillé, mais aussi pas mal d’anecdotes très agréables à lire, qui feront le bonheur des amateurs !
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