Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Enfant, Alain Stanké a été le jouet des caprices de l Histoire. Né dans une famille lituanienne noble, catholique et aisée, il se retrouve du jour au lendemain, à l âge de cinq ans, face à un peloton d'exécution improvisé et témoin des pires tortures et atrocités (mongoles et allemandes).
Avec une sobriété toujours empreinte d'humour, Alain Stanké raconte la misère, la faim, l'interminable voyage dans un train de la mort, l'horreur de la guerre et de la déportation, vue avec ses yeux d'enfant. Ce récit authentique, s'achevant en 1945, est écrit comme il a été vécu : avec les tripes, par un enfant de la guerre amputé de sa jeunesse.
De ce roman paru au Québec en 1969 sous le titre J'aime encore mieux le jus de betteraves , étudié dans les écoles québécoises, Henry Miller a dit que c'est « le seul livre, en dehors du Journal d'Anne Franck, qui soit de la littérature de guerre exprimée avec la fraîcheur et la sensibilité de l'enfant. »
Un témoignage poignant !
Vu au travers des yeux d’un enfant de 6 ans.
On ressent ses émotions, son innocence, son incompréhension.
Toutes ces épreuves qu’aucun enfant n’aurait dû vivre.
Que personne n’aurait dû vivre.
J’ai apprécié cette lecture audio.
Mais je pense qu’elle m’aurait beaucoup plus marqué en livre papier.
Il y a des fois comme ça.
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