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Nos sociétés expriment un besoin de mer et se tournent vers l'océan. L'ouvrage dresse un bilan de ces avancées fascinantes (énergies offshore, algocultures, data centers refroidis à l'eau de mer, hôtels sous-marins, villes flottantes, tunnels sous la mer...) et souvent effectuées sans prise en compte de l'originalité maritime.
On évoque aujourd'hui les territoires maritimes. On commence à parler d'aménagement du « merritoire », avec deux « r » comme dans « territoire ».
Or, l'océan est inattendu, définitivement différent. La mer remonte les pentes et remet en cause avec ses marées la loi universelle de la gravité terrestre. Elle n'a pas de frontières et peut unir les peuples. Elle propose des ressources et énergies permanentes et gratuites qui invitent à un projet alternatif.
Nos sociétés appellent encore de manière curieuse « la Terre » un espace couvert à 71 % par les mers et les océans.
Et si cette incapacité à nommer le support de notre vie était... le problème ?
Issue de l'océan, notre espèce y retourne. Comme par instinct, elle devine que la mer lui désigne des solutions novatrices et peut-être même l'objectif.
L'humanité est happée par une course au large. Que faut-il en penser ? Est-ce une solution?
Jean Ollivro est professeur de géographie à l'université européenne de Bretagne (Rennes-2). Il est l'auteur de multiples ouvrages et écrits qui s'intéressent à la vitesse, aux dynamiques économiques et régionales, à l'aménagement prospectif des territoires.
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