"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d'un commun accord, les forces du Bien et celles du Mal. L'Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidant sur Terre depuis l'époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort, l'enfant a été échangé à la maternité. Le véritable Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue de Londres. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l'ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort...
L'Antechrist va fêter ses onze ans.
Et l'Antechrist a disparu. Malencontreusement échangé à la maternité avec un autre bébé.
Chargés de son éducation, un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, découvrent l'erreur.
A la veille de l'Apocalypse !
Chacun missionné pour mener rondement cette fin du monde et ne rien laisser au hasard, les voici plus que sceptiques. Déjà nostalgiques.
C'était quand même drôlement chouette, la Terre.
Et si.
Et si on pouvait déjoué ce plan ineffable, ce Grand Plan.
Et si on pouvait encore sauver les hommes, malgré leur aveuglement, leurs hostilités, malgré leurs défauts d'hommes.
Voilà à quoi vont s'employer l'ange et le démon. Secondés sans le savoir par des personnages hauts en couleur.
Peut-être par l'Antechrist lui-même, qui sait...
Un livre absolument hilarant, distrayant, mené par deux grandes plumes du genre, sans aucune prétention. On passe un moment de détente, on s'attache à des personnages improbables. Et même, même, on a envie de la sauver, nous aussi, cette belle humanité aveugle
Non pour la rédemption.
Juste pour le plaisir.
"On dit toujours que les meilleurs musiques sont les oeuvres du Diable. En général, c'est vrai. Mais les meilleurs chorégraphes appartiennent au Ciel.
Pour ce livre, le Diable et le Ciel ont vraiment bien oeuvrés !
Poterne d'Orient.
Discussion entre un ange et un serpent.
Le Bien et le Mal.
Un Arbre auquel il ne fallait pas toucher.
Une épée qu'il ne fallait pas donner.
Le génial binôme Terry Pratchett et Neil Gaiman m'a régalée. C'est deux excellents conteurs sont malins, exubérants, jubilatoires et bienveillants.
Ce roman ineffable est une récréation éternelle angélique et diabolique en dehors du temps et de l'espace.
J'ai lu la dernière page, puis j'ai relu la dernière page.
Tout simplement parce que je n'avais pas envie de quitter ce livre, tellement j'adore ce monde imaginaire.
Un ange a trébuché.
"C'était une belle journée" de lecture.
Je ne peux pas résister au plaisir de citer La Mort, mon chouchou...
" NE VOYEZ PAS ÇA COMME UN DÉCÈS, DITES-VOUS QUE VOUS PARTEZ EN AVANCE POUR ÉVITER LES EMBOUTEILLAGES."
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/de-bons-presages-terry-pratchett-et-neil-gaiman.html
extrait:Un ouvrage qui s’annonçait prometteur mais qui fait un effet soufflé. On rentre immédiatement dans le récit emporté par un humour vif et grinçant qui donne vraiment du plaisir. Puis les lourdeurs arrivent, les personnages s’accumulent, les digressions aussi et on lutte pour retrouver de temps en temps ce sursaut qui nous a fait y croire au début. Je n’ai lu aucun ouvrage des deux auteurs (oui je sais honte à moi :) ) donc je peux difficilement être catégorique, mais peut-être est-ce le dommage collatéral de la collaboration de deux grands auteurs ou le partenariat tourne à la compétition d’où les digressions et les surenchères ?
Je passerai sur l’histoire, tout est dit dans la quatrième de couverture : l’Apocalypse tant attendue est là mais évidemment cela n’arrange personne, comme on aurait pu s’en douter. Il faut donc se débrouiller pour qu’elle n’ait pas lieu, tout ça en évitant, bien sûr, de dévoiler sa vraie identité, parce que si cela fonctionne, il faudra encore vivre sous couverture pendant des siècles et des siècles…
Et quand le Bien s’allie au Mal, cela donne une sacrée équipe !
Le comique s’apparente à l’absurde dans plusieurs situations comme, par exemple, quand l’enfant, antéchrist venu au monde uniquement pour le réduire en miette, doit choisir un nom au chien des enfers et par ce nom lui conférer les pouvoirs maléfiques et destructeurs qui doivent lui permettre d’anéantir le monde, il choisit de l’appeler… Toutou ! Maintenant dites-moi un peu quelles peuvent être les pouvoirs destructeurs d’un toutou ? Hummm ?
Tous les éléments de la fin du monde sont présents : les cavaliers de l’Apocalypse et leur armée de comptoir, des prédictions absconses (décidément j’adore ce mot) sans oublier des chasseurs de sorcières commandé par un personnage particulièrement haut en couleur.
Comme vous l’avez certainement, j’ai passé un très bon moment, et je suis pleinement rassurée sur l’avenir de notre monde, avec des gardiens comme ça, l’Apocalypse n’est pas pour demain, ni pour dans onze ans !!!
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Un de mes livres préférés. Si j'ai bon souvenir, c'est dans ce livre qu'il est aussi question de trouver un prénom pour le chien des enfers... Merci pour ce magnifique commentaire qui me donne envie de le ressortir de la bibli.