"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En apparence, une famille bourgeoise sans histoire, émigrée en Angleterre depuis un pays africain : la mère, le père et les deux fils. Mais les Songoli cachent un secret : Muna, quatorze ans, orpheline. Elle dort à la cave, vit recluse, sans que personne de l'extérieur ne soupçonne son existence, et sert d'esclave à toute la famille.
Puis un jour, le plus jeune des deux fils ne revient pas de l'école. Scotland Yard investit la maison afin d'enquêter sur sa disparition. Face à la police, le couple Songoli est obligé de donner le change et de traiter Muna comme sa fille. Mais ce que ses tortionnaires n'ont pas deviné, c'est que Muna est extrêmement intelligente... Manipulatrice de génie, elle organise méticuleusement sa vengeance.
Une plongée oppressante dans la psyché d'une adolescente criminelle. Si vraisemblable, si proche de ce qu'on peut lire à la page des faits-divers, qu'on ne peut s'en détacher, fasciné.
Terriblement efficace cette petite Muna ... Personnage redoutable ! le diable en rigole ... Et elle est la seule à l'entendre ! J'ai beaucoup aimé cette lecture qui je dois le dire m'a sorti de ma panne de lecture ! Toutefois certains détails m'ont un peu dérangés mais au final c'est bien passé. Ce livre est composé de 4 parties : les 4 saisons et se termine par 2 finales ... Minette Walters, lors de la première édition avait imaginé une autre chute et les éditions Robert Laffont nous offrent les deux ! J'ai trouvé cela fort intéressant !
La quatrième de couverture intrigue, les premières pages du roman aussi mais très vite je n'y ai plus cru.
Un enchaînement d'événements ''malheureux'' toutes les deux ou trois pages, un manque de crédibilité certain, à mon sens, dans le déroulement de l'histoire, le fait de ne pas toujours réussir à distinguer les discussions réelles de celles imaginées. Voilà les divers éléments qui ont fait défaut pour moi à ce roman.
Deux fins nous sont proposées, l'une sans grand intérêt, l'autre on ne peut plus sibylline qui ne m'a pas non plus convaincue.
Des personnages que je n'ai trouvé ni attachants ( en même temps ils sont tous plus dérangés les uns que les autres...) ni intéressants. Le caractère du personnage de Muna étant sur la balance entre un manque de crédibilité totale et une de logique de part son vécu.
Je ne sais si cela vient de la traduction, mais j'ai trouvé le rendu assez '' brouillon'' et j'ai failli abandonner à plusieurs reprises
Au final, j'ai vécu ce roman comme un très mauvais épisode d'esprits criminels au scénario bâclé.
Muna, quatorze ans, n’est pas une adolescente comme les autres. Orpheline, élevée dans un couvent, elle en est tirée à l’âge de huit ans par Yetunde Songoli, qui en fait son esclave et son souffre-douleur. Dans la famille Songoli, en apparence très respectable, vit le père Ebuka qui la viole, les deux-fils Abiola et Olubayo qui se défoulent sur elle… Enfermée dans la cave, elle n’en sort que pour accomplir les tâches ménagères. Jusqu’au jour où Abiola, le plus jeune des fils, disparaît au retour de l’école: pour faire face aux questions de la police, Yetunde n’a d’autre choix que d’intégrer Muna à la famille en la faisant passer pour sa propre fille, déficiente mentale… Un jeu d’enfant en apparence pour Yetunde qui pense que Muna ne parle pas anglais, mais uniquement le haoussa. Or, ce que la famille ignore, c’est que Muna est extrêmement intelligente et va savoir les manipuler à sa guise… Elle prépare avec froideur et détermination sa vengeance, montant le couple Songoli l’un contre l’autre…
Cette histoire se passe en huis-clos, et si quelques intervenants extérieurs font leur apparition au fil de l’intrigue, le lecteur assiste à un règlement de compte oppressant. Aucun des personnages de ce livre n’est attachant, ils sont plus horribles les uns que les autres, y compris Muna, et à tour de rôle passeront de bourreau à victime et inversement. L’intelligence dont fait preuve Muna force toutefois l’admiration… Si elle ne croit ni en Dieu, ni en la bonté humaine… Que reste-t-il ? Le Diable peut-être…
« Dans la cave » est ma première lecture de Minette Walters, mais à en croire les avis partagés, ce n’est pas son meilleur roman… Sans être très emballée, j’en garde cependant une assez bonne impression.
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La famille Songoli, originaire d’Afrique, est installée dans la banlieue chic de Londres. Le père a une une bonne situation, son épouse mène grand train et les deux fils vont dans une école privée. Mais les Songoli cachent un secret dans leur cave : Muna, 14 ans, esclave ramenée clandestinement. Muna sert d’esclave et de souffre douleur, elle ne sait ni lire, ni écrire ni parler anglais, elle dort à la cave et ne sort jamais. Le sort de Muna bascule le jour où le plus jeune fils de la famille disparait, et où la famille Songoli est bien obligée de la faire passer pour leur petite fille attardée, puisque la police fouille, et pose des questions. Muna, illettrée mais terriblement intelligente, comprends vite qu’elle va pouvoir tirer parti de cette nouvelle situation pour sortir de la clandestinité, et aussi (et surtout) pour se venger de ses bourreaux. Le hasard fait que c’es t le second roman noir que je lis coup sur coup et qui a pour thème l’esclavage moderne. Mais « Dans la cave » est très différent de « Toutes blessent, la dernière tue ». Autant le second est très long, autant celui-ci est court. Lorsque l’intrigue débute, le tout jeune garçon a déjà disparu et tout le passé de souffrance de Muna est raconté en flash back. Avec ce (quasi) huis clos, Minette Walters nous propose un roman noir plus proche des films d’horreur d’Hollywood que de l’étude sociologique et psychologique que proposait Karine Giebel. Muna est illettrée mais d’une intelligence très au dessus de la moyenne et surtout elle n’est pas résignée à son sort, du haut de ses 14 ans. Ses souffrances ont chevillé à son corps malingre des envies de vengeance, un gout de la violence qui laisse présager le pire. Le livre s’étale sur une année entière, pendant laquelle on recherche (en vain) le jeune garçon avant de découvrir au milieu du livre ce qui lui est arrivé. A part le chef de famille (mais qui est quand même un violeur, au passage), le reste de la famille est irrécupérable, ils ne sont mués que par des sentiments de haine, de domination, de violence et, d’une certaine manière et sans en avoir conscience ils ont modelé Muna à leur image. Sans doute que des personnages moins monolithiques auraient été souhaitables. Il y a dans « Dans la cave » un soupçon de surnaturel qui n’est jamais réellement expliqué, ce qui arrive, et qui parait défier la raison, est-il surnaturel ou bien provoqué par la haine sourde et le psychisme abimé d’une gamine de 14 ans ? Ce n’est jamais clair, on est toujours plus ou moins entre deux chaises. Construit comme une escalade dans la violence et la vengeance, « Dans la cave » a deux fins. La première, sans doute la plus pertinente, et la fin alternative, qui termine le roman comme un film d’horreur américain. Peu importe cette double fin, « Dans la cave » est un livre de genre comme il existe des films de genre : nous sommes en présence d’un roman noir horrifique, court comme un film de cinéma, avec des personnages stéréotypés comme le cinéma peut en proposer parfois. Je ne serais pas surprise de voir ce roman porté à l’écran un jour, sous forme de thriller horrifique. Pourquoi pas, cela pourrait être intéressant, cela aurait le mérite de jeter la lumière sur la question autrement plus douloureuse de l’esclavage moderne.
Peu de personnages puisque l’intrigue est centrée sur la famille Songoli et Muna. Même si d’autres protagonistes font quelques apparitions, ils restent suffisamment sporadiques pour considérer ce livre comme un huis clos. Un huis clos que l’on pense oppressant avec l’histoire de Muna, adolescente, orpheline séquestrée et exploitée depuis des années.
Pourtant, l’auteur dont c’est le 17ème roman et qui a attendu 10 ans avant de se relancer dans l’écriture, n’arrive pas à faire ressentir toute la noirceur de la situation. Même si lorsque l’on débute la lecture, on est vite pris dans une atmosphère oppressante, rapidement on tourne en rond avec la répétition des évènements, sans aucun rebondissement ni suspense.
Muna est une jeune fille que qu’on a du mal à cerner. Au départ, indifférente, elle va peu à peu se révéler tour à tour sournoise et manipulatrice. Je n’ai pas réussi à m’attacher à elle ! Pourtant ce qu’elle a vécu est horrible, mais l’auteur n’arrive pas à la rendre humaine. Comme si Muna n’était plus… Mais même l’ombre de Muna, ce personnage né de ses malheurs n’arrive pas à attirer la sympathie. J’ai trouvé certaines choses incohérentes et incompatibles avec le vécu qu’elle a eu.
Pourtant l’auteur nous entraine directement dans le vif du sujet, on ne tourne pas autour du pot et c’est révoltant. C’est sombre à l’image de cette cave… Dont Muna n’est pas sortie indemne, malgré sa nouvelle situation et son nouveau statut…
Certaines scènes sont particulièrement violentes, la cruauté est palpable mais en même temps d’une platitude désolante ! L’auteur avait matière à construire une intrigue digne d’intérêt mais, elle reste en surface et les sentiments même s’ils sont bien décrits ne sont pas assez maîtrisés pour les rendre vivants et les faire ressentir par le lecteur.
Une surprise, assez déstabilisante attend le lecteur : deux fins dont celles prévue initialement, mais aucune n’a réussi à me convaincre.
La cave, est un thriller très sombre, qui montre toute la cruauté dont certaines personnes sont capables. Un sujet qui dérange, qui choque et que l’on a déjà pu apercevoir dans les faits divers…
J’étais très contente de pouvoir découvrir ce livre, pourtant j’ai été déçue, car tout est dit dans le résumé ! Du coup aucune surprise ne se profile.
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