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Les régions dites de confins ou de périphéries, bandes plus ou moins larges qui bordaient les limites de l'empire, ou à une moindre échelle celles des provinces, des cités, ou même les secteurs de celles-ci accessibles à l'agriculture, ont fait l'objet, en 2012, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Limoges, d'un colloque, lequel a étendu ses regards à toute la partie occidentale de l'empire romain, Europe et Afrique.
Les vingt-trois articles issus de ce colloque et réunis dans ce volume portent leur attention et leur réflexion sur cette notion de confins, sur sa présence directe ou indirecte dans plusieurs sources littéraires antiques, et sur ces zones elles-mêmes. Ils étudient l'empreinte que Rome et son administration, civile et militaire, y ont exercé sur les esprits, les modes de vie et l'onomastique, de même que les effets exercés par ces régions et leurs populations sur les Romains et les habitants des régions centrales. Plusieurs de ces articles portent sur les panthéons locaux décelés dans ces périphéries ou sur des divinités indigènes ou sur des sanctuaires locaux. La recherche oriente plus traditionnellement ses travaux sur les secteurs centraux des territoires : cette fois-ci, à l'inverse, elle s'est tournée vers les zones périphériques. Et celles-ci, à l'examen, ne se sont pas montrées d'un intérêt inférieur.
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