"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au coeur des paysages magiques de l'Emilie Romagne, un roman lumineux sur le réinvention de soi et le pouvoir malicieux de l'amour.
Eddie, 35 ans, vit seule à Montmartre, dans un minuscule appartement où il lui faut grimper sur une chaise pour tenter d'admirer le dôme du Sacré Coeur Orpheline à seize ans, elle s'est construit une vie de détachement et d'invisibilité, pour tenir le malheur (et le bonheur) à distance.
Un jour, un notaire au charmant profil d'aigle ébouriffé, lui annonce qu'elle est l'unique légataire d'un très vieil italien et l'héritière d'une ferme en ruines dans la région de Parme, en Emilie Romagne.
Alors qu'elle n'y a jamais songé, Eddie ressent soudain l'envie de fuir Paris, sa vie monotone, de découvrir ses racines. Et coup de tête ou coup de poker pour séduire le charmant notaire, elle décide de s'envoler pour l'Italie. En partant à la découverte de ce mystérieux héritage et en plongeant dans cette merveilleuse région italienne, elle n'imagine pas combien le cours de son existence va se trouver chamboulé.
Je tiens à préciser que j’ai lu ce roman dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2022 - catégorie littérature. En général que je ne me dirige pas vers ce genre de lecture.
Eddie vit seule à Montmartre depuis ses 16 ans, âge auquel elle a été émancipée suite au double suicide de ses parents le jour de son anniversaire.
Djo 10 ans, orphelin chapardeur, croise la route d’Eddie alors qu’elle rentre chez elle l’urne dans les bras. C’est à cet instant qu’il tombe amoureux pour la première fois de cette fille qui le remarque à peine.
Les années passent, Eddie est devenue une jeune femme solitaire dont le cœur n’a pu se remettre de l’abandon par ses parents.
Un jour, elle apprend qu’elle est la seule héritière d’un oncle lointain qui laisse une bâtisse en Italie.
Comme rien ni personne ne la retient à Paris, elle part pour sa nouvelle demeure.
J’ai trouvé ce roman relativement bien écrit, il m’a transportée dans un paysage charmant entouré de lavande et d’oliviers.
J’ai un beaucoup moins accroché à l’histoire d’amour, genre « Gatsby le magnifique » version Feel good et un peu (beaucoup) tirée par les cheveux.
Ce roman devrait plaire aux amatrices et amateurs de romance souhaitant une lecture de vacances qui les emmène au soleil.
Comme un enchantement – Nathalie Hug
Eddie apprend alors qu’elle réside à Paris qu’elle est héritière d’un domaine dans la région de Parme. Lorsqu’elle découvre la ferme fortifiée au sommet d’une colline, Eddie décide de redonner vie à ces ruines.
Un roman qui se lit comme un conte entre des murs où résonnent des rires, des ancêtres et des souvenirs.
Une écriture agréable, j’oserai à dire propret, mais d’une histoire sans engouement, sans prise de risque, sans sursaut qui tient en haleine le lecteur.
Nathalie Hug nous propose ici un roman doux, délicat et lumineux sur le sentiment amoureux, profond, immuable, sur les cœurs verrouillés par la peur de souffrir ou d’être abandonnés et sur les racines, la transmission ; tout cela sans jamais tomber dans le roman « fleur bleue à l’eau de rose ».
La nature et le retour aux fondamentaux y ont également une grande place et les magnifiques descriptions des paysages nous transportent véritablement en Italie.
Ce roman nous donne également envie d’avoir le courage de l’héroïne, de tout plaquer et d’aller restaurer une ruine dans une campagne idyllique d’Italie ou d’ailleurs en se contentant du minimum afin de redécouvrir l’essentiel.
Eddie, donc a 35 ans, est orpheline depuis ses seize ans, vit à Montmartre dans un minuscule appartement. Elle est traductrice…de modes d’emploi, elle se décrit comme invisible, n’a pas d’amis, pas de plantes, pas d’animaux de compagnie. Elle a verrouillé son cœur à la mort de ses parents qui, fous amoureux, ont même égoïstement choisi de mourir ensemble.
Joseph Mandrain est un gamin des rues dont la mère trime comme femme de ménage dans un hôtel. Il survit grâce à de petits larcins et veut devenir le nouvel Arsène Lupin, gentleman cambrioleur. Il est romantique à souhait et va rencontrer à sept reprises la femme de sa vie à qui il a définitivement donné son cœur à l’âge de dix ans, sans qu’elle n’en sache jamais rien.
Un notaire va complètement bouleverser la vie d’Eddie en lui annonçant qu’elle hérite, d’un grand oncle maternel, un château en ruines en Italie.
L’auteure prête alternativement la voix aux deux protagonistes qui se racontent au fil des chapitres alternés.
D’une écriture précise et riche de détails, Nathalie Hug nous transporte dans les paysages ensoleillés et odorants des champs de lavande et d’oliviers illuminés par le soleil d’Italie et on se laisse envoûter , victimes consentantes, par toute cette magie qu’elle décrit si bien.
Une lecture charmante, qui ne peut pas laisser indifférent. On découvre une belle région, des personnages, peut-être pas assez développés, mais qui savent nous séduire. Anita Maretto (Amaretto) : aubergiste, cuisinière, postière, épicière, psychologue, infirmière prend soin de la nouvelle venue, la Castellana. Le mot "enchantement" n'est pas galvaudé. La vie, l'amour avec un brin de poésie sont les ingrédients de cette lecture. Ce roman n'est pas dénué de suspense, de surprise et de quelques rebondissements ce qui lui donne du piment et nous entraine à tourner les pages.
Feel good riche mais pas niais, par ces temps difficiles, laissez-vous emporter, déconnectez du quotidien, vous ne le regretterez pas.
Découverte de l'auteure, pour moi. Elle a deux casquettes. Soit, elle écrit seule, c'est le cas pour ce roman ou avec son époux. Les romans à quatre mains sont du genre thriller noir.
Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2020/09/Comme-un-enchantement-Nathalie-HUG.html
C'est comme un petit bonbon.
Ou non, plutôt une tomate cerise gorgée du soleil de l'Italie que nous propose de partager Nathalie Hug.
C'est un plaisir aigre-doux quand on découvre l'histoire d'Eddie, cette jeune femme qui a décidé de se fermer au monde pour ne plus en subir la souffrance.
Elle qui n'envisage d'être entouré de rien ni personne, pas même un chat ou un cactus, se voit confié par un aïeul inconnu un héritage inespéré et fantastique : un château en Italie.
Elle n'a rien ni personne qui pourrait la retenir alors elle part et tombe en amour avec cet amas de pierres et d'histoire qu'elle découvre nuit et jour au travers du regard de cet arrière grand-oncle disparu.
Elle construit sans le vouloir un lien fort avec le souvenir de cet homme et de sa femme, disparue bien trop tôt, comme elle reconstruirait un lien avec ses parents parti le jour de ses 16 ans.
Et puis on découvre Joseph, jeune garçon qui tente de grandir quasiment tout seul dans les rues parisiennes.
On suit son évolution et surtout on lit avec plaisir ses rencontres furtives et pleines d'émotions avec son « ange » qu'il va chercher à atteindre sans jamais vraiment y parvenir.
Mais il est tenace et plein de ressources le petit et alors qu'on le voit grandir on comprend que l'amour ne connait pas l'impossible.
Cette histoire c'est un belle et drôle d'histoire d'amour, pleine de bonnes intentions et riche de grandes erreurs.
Car comment construire un amour sur un rêve, une illusion ?
Nathalie Hug nous livre un texte tendre et drôle, pétillante et fort.
Elle donne à ses personnages un côté très réaliste tout en gardant une part d'extraordinaire qui les rend terriblement attachants.
Le récit est envoûtant et, même si l'on devine assez rapidement la finalité de l'histoire, elle sait très bien couper court à l'inévitable pour prendre de nouveau chemins.
Les chapitres sont courts et pleins de rythme ce qui ne laisse pas au lecteur le temps de s'ennuyer ou de s'appesantir.
J'ai aimé rentrer dans les mondes parallèles d'Eddie et Jo.
J'ai aimé m'amusé de ces rencontres fortuites et de leurs conséquences.
J'ai aimé voir se construire cette catastrophe annoncée.
Surtout, j'ai adoré lire cette fin rocambolesque et drôle.
Comment ne pas aimer cette histoire ?
Comment ne pas fermer ce livre sans un sourire ?
Ce fut une bien belle découvre et un vrai plaisir de lecture.
Je n'ai pas tout à fait terminé le livre.. c'est pour ce soir, mais la chronique doit paraitre avant le 10 mai!!
Alors elle sera courte, il me faut le temps de lire vant de dormir mais positive.
j'ai beaucoup aimé ce roman rafraichissant en période de confinement, j'ai bien voyagé dans une région d'Italie que je ne connais pas, adoré me réveiller avec Eddie et m'endormir avec son notaire, découvrir les paysages et les habitants du lieu.
Un tout petit peu long parfois à la découverte de la maison héritée mais vraiment doux à lire!
Une belle romance. Eddie est une jeune trentenaire parisienne qui a perdu ses parents à 16 ans. Suite à ce traumatisme, elle se construit une vie sans saveur, fondée sur l’invisibilité et l’absence de liens. Un jour, un charmant notaire lui apprend qu’elle est l’unique héritière d’un parent italien, qui lui lègue une ferme en ruine dans la région de Parme. Commence alors une adorable aventure au cœur de l’Emilie Romagne.
Cette histoire, à la fois fraîche et folle, nous entraîne dans les ruines d’un château italien, hanté par de mystérieux fantômes et légendes de trésors, au cœur des oliviers et des lavandes. J’ai adoré suivre Eddie dans sa folle reconstruction, dans ce nouveau projet de vie audacieux et déraisonnable. Je suis tombée sous le charme d’Eddie, de Joseph, de ce château en ruine et de ses fantômes, de ces très beaux paysages italiens et de la bonne humeur qui se dégage de ce roman. Les descriptions des décors, des senteurs, des recettes italiennes m’ont donnée des envies de voyage et d’aventure.
Une belle lecture qui fait du bien.
Un petit voyage feel-good en Italie. Une quête de soi, une quête familiale, une quête de vérité.
Notre protagoniste part sur les traces de ses ancêtres, qui étaient-ils ? Pourquoi cet héritage ?
C'est ce que nous allons découvrir.
Un petit roman dépaysant, pour voyager en ces temps difficiles.
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