"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La suite de CRAZY RICH A SINGAPOUR (Crazy Rich Asians au cinéma)Jamais trop riches, jamais trop snobs, jamais trop excentriques...
À la veille d'épouser le célibataire le plus convoité de l'Asie du sud-est, Rachel Chu se retrouve confrontée à un redoutable secret de famille. Une découverte qui va l'entraîner de Singapour à Shanghai et à Pékin où les nouveaux-riches chinois en surenchère de bling-bling et d'excentricité relèguent nos hit-girls occidentales au rang de jeunes filles rangées !
Ascension sociale, milliardaires en mal d'amour et de folies, scandales en tous genres... après Crazy rich à Singapour, Kevin Kwan nous introduit dans l'univers argenté et déjanté d'une jet-set asiatique qu'il connaît comme personne. Cinglant, fascinant et jubilatoire, un roman où (presque) rien n'est inventé.
« Un concentré de Gossip girl, Dynastie et de famille royale d'Angleterre. Les personnages de Kevin Kwan se conduisent de façon atroce - et c'est absolument hilarant. On adore ! »Flare
Le grand jour approche pour Rachel Wu et Nicholas Young. Après moult péripéties, ils vont enfin se dire oui lors d'une cérémonie intime, à Cupertino en Californie. Loin de Singapour et de sa mère qui a tant comploté contre Rachel, Nick pense que le mariage sera un moment paisible. Mais c'est sans compter avec la détermination d'Eleanor Young qui débarque en hélicoptère sur les lieux de la réception. Hésitant entre stupeur et fureur, Nick est finalement reconnaissant envers sa mère qui vient avec une excellent nouvelle : elle a retrouvé le père de Rachel ! Invité par ce dernier, les tourtereaux s'envolent pour Shanghai afin de faire connaissance avec la famille de Rachel. Mais sur place, les choses ne se passent pas comme prévu, le père est fuyant, inaccessible, toujours en voyage. Nick et Rachel passent donc leur temps en compagnie de Carlton et Colette, deux jeunes héritiers riches à millions. Pendant ce temps, à Hong Kong ou Singapour, la vie trépidante des nantis continue son cours plus ou moins paisible. Kitty Pong tente de s'intégrer dans la bonne société malgré son passé de vedette d'une série télévisée. Astrid et Michael s'éloignent l'un de l'autre. Toujours en quête de reconnaissance, Michael a cru que sa richesse nouvelle s'assortirait d'un nouveau statut au sein de sa belle-famille, mais il n'en est rien et il se venge sur sa femme qui va chercher à Paris ou ailleurs le bonheur qu'elle ne trouve plus dans son foyer. Ainsi va la vie des très riches asiatiques...
Avec China girl, Kevin Kwan poursuit sa trilogie des ''Crazy rich asians'' découverts dans Crazy rich à Singapour. Il n'est pas question ici du commun des mortels. Pour fréquenter ce cercle d'ultra privilégiés, il faut être né dans le sérail, avoir fréquenté la meilleure école maternelle et l'université la plus prestigieuse et si on peut faire remonter son arbre généalogique jusqu'à Confucius, c'est un plus. On dépense beaucoup mais il faut savoir se faire discret, ne pas afficher sa fortune, ne pas faire la une des journaux et, bien sûr, on ne crache pas sur les petites économies et on peut sans honte rafler les mini shampooings des hôtels de luxe.
Par contre, en Chine continentale, les nouveaux riches s'affichent en grand. Si les parents, qui ont fait fortune dans les affaires ou la politique, restent prudents en souvenirs des temps plus durs, ils ne résistent pas aux desiderata de leurs enfants. La génération dorée s'en donne à cœur joie et n'a pas peur d'afficher son argent. Bolides hors de prix, appartements avec ascenseur à voiture, hôtels cinq étoiles privatisés pour une réception ''toute simple'' (avec Gordon Ramsay aux fourneaux!), jets privés aux allures de caravelles...Rien n'arrête les ''fu er dai'', la deuxième génération de riches. Mais l'establishment singapourien ou hong kongais continue de snober ces ''paysans'' parvenus. Car faire partie de la bonne société se mérite et si l'on n'a pas le pedigree qui ouvre toutes les portes, il faut donner de sa personne pour les entrebâiller. Grassement payés, des conseillers sont là pour créer une nouvelle personnalité à ceux qui souffrent d'être rejetés malgré leurs millions en banque.
Tout aussi jouissive que le premier tome, cette suite reste dans le ton. Kevin Kwan continue de disséquer le milieu dont il est issu avec clairvoyance, humour et une bonne dose de cynisme. On aime découvrir les extravagances de la jet set asiatique, on rit de leurs abus et bien sûr, on peut vérifier l'adage qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Et heureusement !
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/06/china-girl.html
Nous suivons Rachel qui va enfin découvrir qui est son père et elle ne va pas hésiter d'aller le rejoindre afin de le rencontrer. Elle va également faire d'autres rencontres les plus intéressantes qu'il soit.
Malheureusement, le livre ne commence pas directement sur Rachel, mais sur Carlton. On découvre qu'il a un accident de voiture et sa mère essaye de tout faire pour étouffer l'affaire afin d'éviter un scandale médiatique. Il faut savoir que son père a une grande carrière dans la politique et il ne faut pas qu'un incident de ce genre nui à sa carrière.
Ensuite, on arrive enfin à l'histoire de Rachel et c'est la partie que j'ai préférée. On découvre beaucoup de personnage secondaire et on en apprend beaucoup sur eux. On passe également un bon moment avec eux et c'est agréable de voir que tout le monde a un rôle dans l'histoire.
Le bémol dans ce livre, c'est qu'il y a beaucoup trop de personnage et j'ai eu un peu de mal à m'attacher à eux.
En bref, ce livre contient plusieurs histoires différentes, mais tout est en rapport avec les autres. Les histoires sont bien écrites et ils ont tous un peu de rebondissement qui fait que l'on veut lire jusqu'au bout. Tout ça pour vous dire que bien qu'on s'y perd un peu, cela reste agréable à lire.
7/10
Dans « China Girl », nous allons suivre Rachel Chu, une femme qui est professeur et qui, à la veille de son mariage avec l'un des hommes les plus riches d'Asie, va enfin découvrir qui est son père.
Illico presto, elle part le rejoindre. Voyageant entre Singapour, Shangai et Pékin, elle va vite se rendre compte que les retrouvailles avec son père ne vont pas se passer comme elle se l'imaginait.
Rachel va également faire la connaissance de la jet-set asiatique, des jeunes riches tous plus exubérants les uns que les autres.
On nous vend ce livre comme étant " Un concentré de Gossip Girl, Dynastie et de famille royale d'Angleterre ", à l'asiatique bien sûr.
Alors oui, je m'attendais à un univers glamour, riche et un peu langue de vipère comme dans la série américaine. J'ai un peu déchanté dès les premières pages.
Dans la première partie du livre, nous ne suivons pas Rachel, mais l'histoire de Carlton qui vient d'avoir un accident de voiture. Fils d'une grande famille d'Asie, son père est dans la politique et à une carrière flamboyante. Nous allons donc découvrir comment la mère de Carlton va tout faire pour étouffer dans l’oeuf ce problème et éviter ainsi un scandale médiatique.
Dans ces quelques pages, nous allons nous noyer sous la profusion de noms asiatiques. Peu habituée à ces noms étrangers, j'ai eu beaucoup de mal à m'en rappeler et à savoir qui était qui. Ca m'a gâché le début de ce livre et j'avoue avoir eu peur que les 400 pages qui restaient soient comme cela. Rassurez-vous, ce n'est pas le cas. Et pour être honnête, si vous ne retenez pas tous les noms ce n'est pas bien grave non plus.
Arrive ensuite rapidement les seconde et troisième parties, bien plus palpitantes que la précédente.
Nous faisons ainsi la connaissance de Rachel et l'intrigue que nous avions pu lire sur la quatrième de couverture ( enfin ! ). Nous allons aussi ouvrir les portes d'un univers bien loin du nôtre : celui des milliardaires asiatiques.
Maisons de luxe, énormes jet privés, vêtements de couturiers, pièces de collections : plus le chiffre a de zéros, plus c'est beau.
Tous les personnages secondaires appartenant à cette classe sociale volent un peu la vedette à Rachel et à son père. Nous rigolons parfois devant les situations vraiment inimaginables dans lesquels les jeunes vont se retrouver, souriant devant leur exubérance et leur mode de vie.
Les chapitres alternent entre différents personnages.
Nous suivons donc plusieurs histoires, plusieurs familles, mais chaque intrigue est liée aux autres. C'est plaisant de trouver ces liens, d’y réfléchir.
Cependant, nous n'arrivons pas vraiment à nous attacher aux personnages. Ils n'appartiennent pas du tout à notre monde, n'ont pas les mêmes préoccupations et ne sont donc pas vraiment attendrissants.
Des rebondissements inattendus arrivent dans la dernière partie du livre.
Ils ne sont malheureusement pas joyeux et les pages défilent à grande vitesse. Les événements s'enchaînent, touchant à chaque fois un aspect de la vie différent ( famille, santé, éducation,.. ). Les choses bougent, les destins ne sont pas figés. Alors que le livre restait sur une tonalité un peu frivole, le tournant est vraiment brutal.
Les derniers chapitres arrivent donc à une vitesse folle et annoncent peut-être ( sûrement ) une suite.
Sachez que Kevin KWAN a écrit un livre avant celui-ci, intitulé « Crazy Rich à Singapour » publié chez Albin Michel également ( il vient de sortir récemment aux éditions Le Livre de Poche, mais sous le titre « Singapour Millionaire » ).
L’histoire de ce livre se passe avant « China Girl », avec Rachel et son petit-ami Nick, mais vous n’avez absolument pas besoin de l’avoir lu pour comprendre l’intrigue de « China Girl ».
En conclusion, « China Girl » est un livre qui me laisse un peu perplexe. Kevin KWAN nous offre un récit en dent de scie, inégal. D'un ton parfois léger, parfois noir, nous suivons ces personnages tantôt avec indifférence, tantôt avec enthousiasme.
Un livre à lire pour les amoureux de culture asiatique et les curieux.
( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2016/05/china-girl-kevin-kwan.html )
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