"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec Ce qui reste de nous, Fabienne Raphoz continue à creuser son sillon tout en se renouvelant. Depuis toujours attentive à la beauté et à la fragilité du vivant qu'elle s'ingénie à rendre dans sa poésie, elle cherche dans ce nouveau livre à dépasser la tension de son précédent recueil, entre hymne et élégie, tension que l'utilisation de l'espace dans la page vise aussi à traduire. Le temps nous étant compté, à nous individus comme peut-être à nous, espèce humaine, il importe de voir, d'entendre et de louer ce à quoi nous tenons, ce à quoi nous sommes intimement liés sur l'échelle des temps. La poète nous convie aussi bien sur le terrain, dehors - où l'émergence d'une libellule, le regard d'un renard nous ravit, invite, comme une rencontre simple et directe -, que dans nos mémoires.
Suivant l'injonction de Marlen Haushofer : « Aussi longtemps qu'il y aura dans la forêt un seul être à aimer, je l'aimerai, et si un jour il n'y en a plus, alors je cesserai de vivre », consciente de ce « sursis d'aurore » qui nous est encore offert, Fabienne Raphoz partage ce « sens de la merveille » que l'on attribue, souvent, aux seuls enfants. Ce livre, conçu en cinq mouvements, s'emploie à retrouver ce lien perdu.
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