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C'est en 1994, dans une galerie parisienne où il expose une série de Montagnes, que le peintre d'origine iranienne Farhad Ostovani fait la connaissance de Bernard Blatter, alors directeur du musée Jenisch de Vevey, en Suisse.
Des affinités communes apparaissent très vite : la poésie de l'ancien Iran, la musique de Bach et, surtout, un même regard sur l'art et sur le monde, regard empreint d'humilité, laissant une grande place au silence.
Cette rencontre est le début d'une amitié de vingt-cinq ans, interrompue en 2009 par la mort de Bernard Blatter.
Ce livre en retrace l'histoire privée et en recueille les fruits sur le plan artistique et critique.
Il s'ouvre sur une évocation, par Farhad Ostovani luimême, de ses nombreuses et fructueuses rencontres avec un homme qui l'aura soutenu jusqu'au terme de sa vie. Bernard Blatter y apparaît non seulement comme le directeur d'une institution qui aura accueilli plusieurs expositions du peintre, mais aussi sous les traits d'un mécène, d'un amateur éclairé, engagé et généreux, qui aura eu à coeur d'ouvrir autant de portes que possible à celui qui le perçoit comme un « grand frère ». Ce témoignage est rédigé dans le ton de noble simplicité qui transparaissait déjà dans Le Jardin d'Alioff (L'Atelier contemporain, 2018).
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