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Pourquoi va-t-on à Cuba ? Pour le soleil ? Le rhum ? Les Chevrolet d'époque ? Pour la magie de la salsa et de la rumba ? Pour la barbe de Fidel et le cigare du Che ?
Sans doute un peu pour tout ça, et le narrateur de ce livre n'échappe pas à la règle.
Lorsque son avion atterrit à l'aéroport José Marti, la température extérieure est de 27°C, c'est le printemps, et il pense bien poser le pied au Paradis.
Au même moment pourtant, La Havane est le théâtre d'une importante répression policière. Des dizaines de dissidents sont arrêtés, mis au secret et en moins d'une semaine condamnés à de très lourdes peines de prison.
Parmi eux, Juan Valero, qui après avoir été l'un des fils adulés de la Révolution, est peu à peu devenu la figure exemplaire de l'opposition et l'ennemi à abattre.
À travers son histoire, ce sont les cinquante dernières années de l'île qui défilent, rythmées par les ultimes tours de chant des papys de la musique cubaine : Célia Cruz, Compay Segundo ou encore Ibrahim Ferrer.
Didier Goupil est l'auteur de plusieurs romans aux éditions du Serpent à plumes, dont les remarqués Femme du monde et Le Jour de mon retour sur Terre.
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