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Black néon est la suite de Sick City (13e Note, 2011) et des aventures de Randall et Jeffrey. On peut lire l'un sans avoir lu l'autre. Randall, fils d'un magnat du cinéma et Jeffrey, qui s'est souvent prostitué avec un inspecteur de la police de Los Angeles, sont des junkies irrécupérables. Leur nouveau projet - celui de la dernière chance, est le tournage d'un film dans les bas-fonds de L.A. réalisé par un cinéaste légendaire et reclus, un dénommé Jacques Seltzer qui, en plus d'avoir un appétit démesuré pour le sexe et la cocaïne, n'a pas vraiment envie de tourner ce film. Randall et Jeffrey sont engagés comme assistants du maître excentrique. Black néon est une satyre d'Hollywood et de ses extravagances mais aussi un roman très noir à la Jim Thompson. La rencontre des deux héros avec deux lesbiennes psychotiques en cavale, dont une latino manchote férue de santéria, serial killer, donne à ce roman une dimension polar déjanté qui s'ajoute au réalisme de l'écriture de Tony O'Neill. Humoristique et brutal, ce roman est mené au pas de charge par un Tony O'Neill très talentueux qui sait manier les contrastes, dresser les portraits d'anti-héros et rendre magistraux tous les dialogues. D'un point de vue stylistique, Black néon est certainement le roman d'O'Neill le plus achevé.
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