"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Big blue eyes.
Harcelée par la presse à sensation Kate Lyons, 40 ans, accepte de répondre à une interview et de revenir, une bonne fois pour toutes, sur ce passé qui hante la femme qu'elle est devenue... En 1968, la jolie petite fille aux cheveux noirs et aux grands yeux bleus qu'elle était s'appelait Mary Burns. Elle vivait à Scotswood, banlieue de Newcastle - ville du Nord de l'Angleterre frappée par le déclin de l'industrie navale et la fermeture des mines. À Scotswood où, au printemps 1968, deux garçonnets de trois et quatre ans furent découverts morts, l'un dans une maison abandonnée, l'autre dans un terrain vague. Quelques mois plus tard, Mary Burns était jugée coupable du meurtre des deux enfants ; elle avait 11 ans. Devenue Kate pour échapper à son passé et changer de vie, en quête d'une identité à reconstruire, Mary remonte le temps à la rencontre de sa propre histoire et de celle de sa famille. Dans la seconde partie de la pièce, surgissent successivement : Mary enfant ; sa mère Betty, à l'époque de sa naissance ; sa grand mère Alice... Avec, pour fil rouge, la voix de Mary/ Kate qui ne s'éteindra qu'une fois le puzzle reconstitué. Les personnages et les faits évoqués dans BIG BLUE EYES s'inspirent très fidèlement de l'affaire Mary Bell. Les lieux et les dates ont été respectés. Nombre de personnages : 3, 5 ou 6. (Mary adulte, Mary enfant, Betty et Aline peuvent être interprétées par une seule et même comédienne). Les deux journalistes.
Sfumato.
Un village des Flandres, aux premiers temps de la Grande Guerre. Une maison désertée, où a eu lieu un drame épouvantable. Dans le noir, volets fermés, Marie se souvient... Elle se rappelle le jour où, femme mariée et mère d'une petite fille, elle a vu revenir sa soeur ainée... Et comment, entre les menaces de la guerre et le retour de cette soeur un peu trop flamboyante, la panique l'a gagnée... Odeurs de fumée, voix mystérieuses, mains qui semblent agir d'elles-mêmes, peur des allumettes, certitude qu'un danger menace son enfant. Jusqu'au drame, annoncé, impossible, inéluctable...
Personnage : 1 femme.
Dans ton dernier visage.
Un matin de printemps, dans les années cinquante, une femme que l'on n'avait jamais vue vêtue autrement que de noir, quitta son deuil. Elle s'habilla d'un vêtement léger, de couleur claire, sortit de chez elle et prit le métro. On la laissa seule dans un wagon, entre deux stations, pour la retrouver à la suivante, assassinée. On ne découvrit ni son assassin, ni les raisons de son deuil, comme si les deux choses étaient liées.
Dans ton dernier visage, qui redonne une voix à la femme assassinée, s'inspire très librement de l'affaire Laetitia Toureaux (1937). Personnage : 1 femme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !