"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec la participation de Jean-Marc Pelorson (Université de Poitiers), LE PERSILES ET LES ETHIOPIQUES : ESQUISSE D'UNE COMPARAISON DYNAMIQUE - Giuseppe Grilli (I.U.O., Naples), FINAL Y PRINCIPIO EN LAS DOS PARTES DEL PERSILES - Christine Marguet (Université de Paris VIII), EL PERSILES Y LA ESTÉTICA DE LA ILUSIóN - Christian Andrès (Université de Picardie, Amiens), THÉâTRE ET THÉâTRALITÉ DANS LE PERSILES.
Une chose est sûre : c'est que le Persiles (comme il est coutumier de l'appeler) est un bien curieux et passionnant roman posthume de Cervantès (1617), qui, après avoir connu un succès éditorial considérable dès la parution, au XVIIème siècle donc, souffrira d'une grande éclipse aux XVIIIème et XIXème siècle, pour revenir en force au XXème. L'auteur du célèbre Quichotte, qui se réfère en divers endroits à son «gran Persiles», l'avait en si grande estime qu'il le considérait comme son chef-d'oeuvre. Il faut donc se réjouir de ce regain d'intérêt - international - de la critique cervantine actuelle pour ce roman espagnol peu commun, qui cherche à rivaliser avec celui du grec Héliodore, une oeuvre expérimentale, où l'écriture est brillante et le récit souvent émouvant, et aller voir de plus près si l'estime de Cervantès était pleinement justifiée. Certes, sans avoir eu le moins du monde la folle prétention de faire ici le tour de la question, c'est, en partie, à cette vérification à quoi se sont attachés les auteurs de ces études, sous divers angles.
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