"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1207 km à peine séparent Marseille de Tirana, la capitale de l'Albanie... Ce catalogue est consacré à la scène artistique contemporaine de ce pays : l'une des plus vivantes d'Europe centrale et qui témoigne d'une identité en pleine mutation. Après avoir subi l'une des pires dictatures de l'après Seconde Guerre mondiale, les soubresauts du postcommunisme et les conséquences indirectes de guerres des Balkans, l'Albanie est depuis 2009 candidate à l'entrée dans l'Union européenne. Elle est par ailleurs l'un des rares pays à avoir un Premier ministre artiste, Edi Rama, depuis 2013. Maire de Tirana entre 2000 et 2004, il s'est fait connaître pour avoir fait repeindre la ville en couleurs vives, matérialisant une utopie artistique souvent exprimée mais rarement mise en acte, basée sur l'hypothèse du pouvoir des artistes à changer la vie. Cette opération a marqué les esprits et retentit encore sur la scène artistique du pays, comme retentissent les questionnements autour d'une mémoire collective à reconstruire, d'un folklore à interroger avec précaution. Ce catalogue d'exposition aborde ces différents sujets et pose la question des liens entre art, pouvoir, image, imagerie et histoire 25 ans après la chute de la dictature communiste.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !