"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le livre chouchou des militaires qui le téléchargent en masse. Le livre des férus d'histoire. Le livre des accrocs de l'aventure. Maurice Mansaud, 1924-2012, 4 guerres, Légion d'Honneur. Avant de tirer sa révérence, il a laissé ces écrits. Et quel écrits !!!... Tout jeune homme, dans une ville de province occupée en 1939-1945, Maurice subit le joug de l'occupation allemande ainsi que les bombardements de sa ville par l'aviation alliée. Certains de ses copains réagissent. Lui aussi. Il décide de franchir la Ligne de Démarcation pour aller s'engager et combattre. Il le fait et d'un retournement à l'autre se retrouve dans des camps en Allemagne où il reste prisonnier plusieurs années. Il raconte sa vie au jour le jour, sur le ton de la conversation, direct et captivant. Au retour en France non sans difficultés et désillusions, Maurice hésite sur la suite à donner à sa vie. Sa soeur se fiançant avec un militaire, ils parlent et se laisse convaincre de se réengager et faire carrière alors qu'il n'est plus jeune homme, ce qui promet d'être dur mais possible. Et effectivement, cela va être dur... et aventureux ! La guerre d'Indochine : Maurice raconte les combats vécus de l'intérieur, il est pilote de char, la vie au camp, la vie dans les villages et dans les grandes villes Gia Lam, Saigon, la fête, les dancings, les bordels... La campagne d'Égypte : son débarquement à Suez avec les Britanniques, combats aux côté de l'armée israélienne "pour casser la gueule du Président Nasser !". La guerre d'Algérie : où il retrouve face à son ex-camarade de combat d'Indochine, le lieutenant Boutella, passé chez les Fellagas... Bel ouvrage de lecture, illustré de photos. Prenant de bout en bout. Maurice Mansaud a été décoré d'innombrables médailles dont la plus prestigieuse : la Légion d'honneur. Sur le site officiel de ANA RICM : "Le 6 février 2012, Maurice Mansaud nous quittait. N'appartenant pas à la coloniale, il avait néanmoins choisi un jour de rejoindre, comme Ami, les anciens du RICM et la 4e section. Aujourd'hui son souvenir revit au travers d'un livre édité en version numérique. Une page d'histoire de notre pays et des combats de l'armée française auxquels, bien évidemment, notre glorieux régiment a participé. Une place Maurice Mansaud a été inaugurée le 7 juin 2012 dans l'enceinte du RICM de Poitiers." Pour vous faire une idée de l'action, voyez et écoutez le résumé : https://www.youtube.com/watch?v=7B8fO79i2Tc
Un récit pour les mordus d'histoire et les accrocs de l'aventure !
Le jeune Maurice subit le joug de l’occupation allemande ainsi que les bombardements de sa ville par l’aviation alliée. Certains de ses copains agissent, lui aussi, il franchit la Ligne de Démarcation pour aller s’engager et combattre. D’un retournement à l’autre, il se retrouve dans des camps en Allemagne où il reste prisonnier plusieurs années. Il raconte sa vie au jour le jour, sur le ton de la conversation, direct et captivant. Au retour en France non sans difficultés et désillusions, Maurice hésite sur la suite à donner à sa vie. Sa sœur se fiançant avec un militaire, ils parlent et se laisse convaincre de se réengager et faire carrière alors qu’il n’est plus jeune homme, ce qui promet d’être dur mais possible. Et effectivement, cela va être dur... et aventureux ! La guerre d’Indochine : Maurice raconte les combats vécus de l’intérieur, il est pilote de char, la vie au camp, la vie dans les villages et dans les grandes villes Gia Lam, Saigon, la fête, les dancings, les bordels... La campagne d’Égypte : son débarquement à Suez avec les Britanniques, combats aux côté de l’armée israélienne 'pour casser la gueule du Président Nasser qui les a traité de gominés !'. La guerre d’Algérie : où il retrouve face à son ex-camarade de combat d’Indochine, le lieutenant Boutella, passé chez les Fellagas... Bel ouvrage de lecture, illustré de photos. Prenant de bout en bout. Maurice Mansaud a été décoré d’innombrables médailles dont la plus prestigieuse : la Légion d’honneur.
LONG ET PALPITANT EXTRAIT
Le vieux Vietnamien à la Légion d’Honneur
Sur la route du combat nous faisons halte près d'un village. Nous parvenons dans la cour d’une belle maison, genre pagodon, et sommes accueillis par ce qui me semble être un notable, le chef du village ; présence aussi d’une jeune fille. L’homme en tunique noire à la vietnamienne a une Légion d’honneur accrochée sur son vêtement. Il me reçoit avec force courbettes et je lui réponds avec cette même politesse qui est de coutume chez eux. Je me doute bien qu’en arrière mes gars doivent se foutre de ma gueule de me voir faire 'choum-choum Boudha', comme on dit dans le Corps Expéditionnaire. Le notable parlant français, je lui dis : « Xep, c’est moyen avoir tables et chaises ? ». Il répond : « Nous c’est village paysan, c’est rien avoir, eux c’est parti marché ». C’est vrai que les maisons en dur semblent désertées. Alors que dois-je faire ? Voler, prendre de force, si c’est un village pacifiste et je le crois, je ne tiens pas à me prendre un blâme du Commandement. Rapp mon pilote et les autres disent : « On lui balance une baffe dans sa gueule ». Il est vrai que c’est louche de ne voir aucun habitant, je le pense aussi, de même que je suis méfiant, je connais le coup des médailles qu’on épingle à notre arrivée. « Bien, merci », nous sortons de la cour. Je jette un coup d’œil aux premières maisons, rien ; et à cinq, pas question de visiter ce trop grand village. Donc demi-tour, en protection avec un œil à l’arrière. Après avoir rendu compte au capitaine et au chef de peloton, eux aussi estiment bizarre que ce 'gazier' soit seul dans le village. Les Spahis, en chahutant, disent que nous nous sommes mal démerdés. Un sous-officier et tout un groupe vont faire une reconnaissance avec un FM. Moins de cinq minutes après éclate une fusillade. Nous nous regardons et voyons revenir en courant un Nigérian du groupe, son fusil à la main, crosse fracassée, qui crie : « Vite, y en a Viêt-Minh ! ». Il est le seul survivant de la patrouille. Ils ont été tirés par les soupiraux des maisons où les Viêts étaient cachés. Morts d’avoir voulu fouiller les maisons, ce que je n’ai pas fait. Les copains me disent : « Tu as eu du pot, Mansaud ! »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Ce long livre haletant qu'on lit d'une traite...
Un récit incroyable ! Grand livre raconté à la première personne de l'adjudant Mansaud qui s'est quand même trouvé pris dans quatre conflits. Il est extrêmement rare de se voir raconter tant de faits d'armes, subits et à l'initiative, d'un prisonnier devenu militaire. Le style et le rythme sont ceux d'un film. Sauf que ce n'en est pas un, c'est la réalité rapportée dans ce livre.