"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À chaque fois qu’une guerre embrase le monde, des dragons s’éveillent pour se lier à des hommes et femmes dont les destinées bouleverseront le cours de l’Histoire.
1940. Hitler souhaite un traité de non-agression avec l’Angleterre qui rejette la proposition. L’armée allemande s’apprête à déferler sur les côtes britanniques défendues par la Royal Air Force. Tandis qu’un dragon cherche à se lier à elle, Alexandra doit fuir vers les USA avec son frère. Alors que leur navire s’éloigne, ils sont attaqués par deux dragons allemands.
Une BD uchronique lors de la seconde guerre mondiale, un premier opus qui est avant tout l'histoire d'une famille séparé par les drames, de la guerre, d'aventures, de rencontres dont celle d'un dragon. Même les enfants de cette famille feront preuve de bravoure.
On retrouve d' impitoyable combats aériens, une forme de poésie dans cette vision, le scènario est prenant et dynamique. Chaque tome propose une histoire complète et indépendant des autres.
Des graphismes sublimes.
Quand la modernité industrielle rencontre le folklore des dragons, cela donne un mélange détonnant et explosif. En lisant le résumé de cet album, je n'étais pas spécialement emballé, influencé par une couverture qui ne me disait trop rien. En sautant le pas, j'ai révisé mon jugement. Le premier album de cette série nous présente un prisme assez intéressant de la seconde guerre mondiale en y incorporant ces dragons. Des monstres de chair affront des monstres d'acier sous la férule des Hommes. J'apprécie le scénario qui semble emprunter diverses influences, et me fait penser à la caste des dragonniers de la saga romanesque Eragon (notamment le lien qui se tisse entre un dragon et un humain choisi au travers d'Alexandra; le gardien de phare qui épouse le rôle de mentor à l'image de Brom dans Eragon, etc...). Le dragon devient un symbole, sans savoir à ce stade de l'histoire toute son étendue.
Ce qui m'a un peu manqué, ce sont les explications qui doivent accompagner la construction 'd'un tel univers : le pourquoi de l'apparition des dragons, leur utilisation militaire, le clivage politique qu'ils suscitent, etc... Ce sont des défauts qui pourront être gommés, je l'espère, dans le prochain tome.
Le dessin est assez puissant avec un bon travail sur les couleurs, et un assemblage des cases cohérent. Beaucoup d'action et une restitution "très aérienne" des combats dans les airs. Léger bémol (détail) sur le remplissage des couleurs qui "efface" ou "invisibilise" une partie de la pagination. Lorsque je lis une BD, j'aime bien jauger l'avancée surtout si je m'y prends en deux parties (moitié/moitié).
Dans l'ensemble c'est un bon début pour une série, et cela donne envie de découvrir la suite.
Ce deuxième épisode du diptyque de la Guerre des Sardes nous fait comprendre un peu plus et surtout complète à merveille des questions qui se posaient au fil des épisodes précédents.
Malgré des scènes épiques et héroïques, cet album traite de politique, de trahison et de sacrifice. Nous retrouvons l’ambassadeur de l’Empire proposant un marché complètement fou pour rétablir la paix, et dans le même temps, les chevaliers sur place déclarent leur indépendance. Un épisode très mouvementé qui permet aux lecteurs de découvrir la face cachée de mystères persistants dans la saga.
Le récit est très bien réalisé et termine parfaitement ce chapitre des Sardes au milieu de la saga. L’attrait politique est de taille et permet de se faire une idée bien plus précise des acteurs en place et de leurs ambitions.
Le graphisme est comme l’album précédent, ni plus ni moins. Parfois un peu décevant au niveau des expressions des visages, mais l’ensemble reste bien sûr au-dessus de la moyenne.
L’album est très bon et rehausse aussi bien ce chapitre sur les Sardes que la saga.
Ce dix-septième tome est la première partie d’un diptyque dans la saga concernant la guerre contre les sardes, que nous avions pressenti dans le précédent album. Nous retrouvons ainsi les Chevaliers Dragons défendant l’Empire de l’invasion de barbares. Tenant tête lors de batailles violentes, les Chevaliers s’éloignent ainsi de leur première mission. Nous découvrons aussi ce que la politique et les corruptions peuvent mener à faire sur le dénouement de ce premier épisode.
Au niveau du graphisme, c’est assez bien fait, mais les visages sont trop ressemblants et manquent parfois d’expressivité. Les postures et les scènes sont assez rythmées.
Dans l’ensemble, l’album est plutôt bon, et l’histoire mène le lecteur avec beaucoup de plaisir.
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