Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Ceci est un témoignage ; celui d'un homme de 80 ans qui veut laisser une trace, qui veut dire sa vérité ou plutôt ses vérités.
Il a incarné Emile Ajar.
Il a aimé son "oncle" Romain Gary, l'a détesté aussi.
Les pages transpirent de son affection par Jean Seberg ; elle es fragile, lumineuse et tellement attachante.
Et puis sa relation, son amour pour sa mère, sa grand-mère, sa femme et leur mode de vie atypique.
Leurs filles, leurs petit-fils sont là aussi, discrets en toile de fond.
C'est un récit très personnel, décousu parfois, bourré de nostalgie, d'un homme à l'orée de sa vie, témoin d'un monde révolu.
Je me suis un peu perdue comme dans l’œuvre de Romain Gary, si belle mais parfois délirante.
Paul Pavlowitch, ici, se démarque d'Emile Ajar pour raconter sa vie, ses joies, ses peines et ses deuils.
C'est réussi.
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