Après des études à Nîmes, Nicolas Chevalier a mené l'ensemble de sa carrière au CHU de Nice. Nommé professeur des universités en 2016, il assure depuis la chefferie du service d'endocrinologie-diabétologie et reproduction. Ses travaux de recherche, au sein du CHU de Nice et du Centre mé...
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Après des études à Nîmes, Nicolas Chevalier a mené l'ensemble de sa carrière au CHU de Nice. Nommé professeur des universités en 2016, il assure depuis la chefferie du service d'endocrinologie-diabétologie et reproduction. Ses travaux de recherche, au sein du CHU de Nice et du Centre méditerranéen de médecine moléculaire de Nice (C3M, Inserm U1065), aux côtés des Dr Frédéric Bost et Charlotte Hinault-Boyer, portent sur les effets sanitaires des perturbateurs endocriniens, en particulier les maladies métaboliques (diabète, obésité) et les cancers hormono-dépendants (prostate, testicule, sein). A ce titre, il est expert depuis 2013 auprès de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) et a notamment participé à l'évaluation du risque sanitaire de nombreux composés, dont le bisphénol A, le chlordécone et les ions perchlorate. Il a contribué très largement aux travaux de révision de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2 (2018-2023) et représente la Société française d'endocrinologie auprès des différentes tutelles.