Lydia Padellec

Née en 1976 à Paris, Lydia Padellec vit aujourd'hui à Port-Louis, en Bretagne. En 2001, elle découvre le haïku en lisant Issa, Bashô, Santôka, Buson et Chiyo-ni. Elle pratique cet art depuis bientôt vingt ans et anime des ateliers de haïkus qu'elle aime associer avec d'autres arts (haïga, origami, art postal, livre pauvre.). Elle a reçu de nombreux prix dont le prix PoésYvelines des collégiens en 2013, le prix Trouvère des lycéens 2014 et le prix Poésie Saint-Quentin-en-Yvelines des collégiens en 2019.

Avis sur cet auteur (2)

Couverture du livre « Haïjin » de Corinne Demuynck et Lydia Padellec aux éditions Jasmin

Nadge_YouCanRead sur Haïjin de Corinne Demuynck - Lydia Padellec

Petite nouvelle sur l'amitié, au delà des frontières. Clara est bretonne et Yuki vient du Japon, deux cultures et deux façon différente de voir le monde.
Ce texte est très riche sur la culture nippone : on y apprend beaucoup de chose, sur les coutumes (fête des poupées / Hina Matsuri ) ou sur le quotidien (kimono ou gâteau de riz). Et bien entendu les haïkus (poème) et les haijin (ceux qui les écrivent).
C'est très bien écrit, avec sensibilité et douceur, et une pointe de nostalgie.

Ce texte est ponctué de magnifiques illustrations (voir ci-dessous, illustration de la fête des poupées).
Le coup de crayon est très beau et fin.
Le mix des deux donne un résultat vraiment très beau, idéal pour un public jeune, afin d'avoir une première initiation au Japon.
Si vous suivez ce blog depuis un moment, vous savez que j'aime le Japon. Et je suis vraiment convaincue par ce roman.

C'est un beau roman sur le partage et sur les valeurs de l'amitié.

Couverture du livre « Mémoires d'une enfant dérangée » de Lydia Padellec aux éditions Lunatique

Martine26 sur Mémoires d'une enfant dérangée de Lydia Padellec

Ne vous fiez pas au titre de cette longue nouvelle de Lydia Padellec, parue aux éditions Lunatique. Personne n'est "dérangée" ici ou alors pour le meilleur uniquement.

Louna a 8 ans. Elle est née un 22 juillet à 5h25. Elle adore l'été et profiter de ses longues journées pour faire la grasse matinée. Même si paradoxalement elle n'aime pas les grandes vacances d'été, trop longues à son goût.

Ce monologue, car c'en est un et des plus surprenant, la fillette (mais l'est-elle encore?) le partage en toute sincérité et authenticité. Elle s'appelle Louna mais aurait très bien pu se prénommer autrement. Elle a 8 ans, ou peut-être pas. On ne sait pas vraiment et c'est tant mieux. Au fil des pages, cette voix nous parle de l'enfance, nous questionne, nous assène certaines vérités. Elle nous confie de ses rêves et aussi ses envies, ce qui l'amuse ou la contrarie, ce qu'elle ne voudrait pas connaître et encore moins savoir.

L'atout de ces quelques pages, c'est la sensibilité qui y affleure, presque à vif. Et surtout la poésie, la tendresse, les émotions qui se dégagent de ces mots. Comme une puissante injonction à rester en enfance, à refuser de grandir, à se laisser porter.

C'est un texte d'une grande beauté que nous offre Lydia Padellec. Et je vous invite vivement à le découvrir et à vous en imprégner. Tout comme je l'ai fait.