Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Chère Katrin
Je viens d'achever votre recueil, et je le referme un peu triste de quitter vos mots, très heureuse de les avoir découverts.
Je l'ai dévoré, et je crois qu'il ne se lit pas autrement. Une madeleine de Proust. A chaque page, des parfums, des gestes, des mots... des nostalgies en pagaille. Et on mord dedans à belles dents, même quand les rires d'enfants ne résonnent plus. Même quand les souvenirs prennent des teintes d'adieux, l'eau à l'oeil, un peu. Parce qu'on sourit beaucoup, parce qu'ici c'est la tendresse qui gagne. Et tant mieux !
11 histoires.
11 fragments sépia, mais l'emotion à vif. Qui déborde.
Des promesses éternelles d'adolescent, aux premiers amours qu'on voudrait tant garder intacts. Les maisons qu'on abandonne et qui nous hante.
Parfois les souvenirs foutent le camp. La preuve qu'on est précieux...
Chaque nouvelle finement écrite, délicate et touchante.
Merci.
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