Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Envie de découvrir un polar social percutant, explorant les fractures de notre société et le poids des origines ?
Étienne Rozier, ancien policier devenu lobbyiste, se retrouve accusé du meurtre d'une journaliste avec qui il a passé une nuit à Rotterdam. Pour prouver son innocence, il plonge dans l'investigation que menait la victime sur les travailleurs précaires de l'industrie textile, le conduisant à Elbeuf, sa ville natale qu'il avait reniée. Là-bas, tout est possible, à défaut d’être permis…
Avec Dernier cri, @hervecommere signe bien plus qu’un simple roman policier : c’est un récit profondément humain, où le suspense se mêle à une réflexion sociale percutante. Il est paru le 2 janvier 2025 chez @fleuve_editions.
Étienne Rozier, le héros, est un personnage fascinant. Ni totalement bon, ni complètement mauvais, il oscille entre ombre et lumière, avançant sur un fil fragile dans sa quête émouvante de rédemption. Ses défauts sont nombreux, et pourtant, il reste profondément attachant et tout simplement humain.
Ce livre est ma première rencontre avec la plume de l’auteur, et quelle découverte ! Son style précis, fluide et immersif donne vie à une galerie de personnages aussi captivants que dérangeants. Ils sont imparfaits, complexes, déchirés par leurs contradictions, et c’est ce qui les rend très intéressants.
Au-delà du polar, Dernier cri est un roman social puissant. L’auteur y explore les failles de notre époque : la précarité, les inégalités, le poids des origines… mettant ainsi en lumière les paradoxes de notre société. Ce mélange entre intrigue criminelle et critique sociale fait, selon moi, toute la force du roman, lui donnant une résonance qui dépasse l’enquête.
Pour conclure, j’ai apprécié ce livre intense, intelligent et profondément humain, qui donne envie de découvrir davantage l’œuvre d’Hervé Commère.
Sous couvert d’une enquête policière, Hervé Commère nous plonge dans les rouages d’un système économique impitoyable. A travers la quête de vérité de son héros, qui l’entraine dans une ZAD, dans une entreprise de nettoyage et dans une ville frappée de plein fouet par la désindustrialisation, il confronte le lecteur aux victimes collatérales de la mondialisation. La délocalisation et la course aux profits engendrent des dégâts humains, des travailleurs abandonnés par un système qui les a broyés. L’histoire va même jusqu’au Bangladesh pour nous montrer les conditions de travail déplorables des ouvriers d’une fabrique de vêtements.
Mais pour traiter le sujet des inégalités sociales, l’auteur ne tombe pas dans le misérabilisme. Il nous propose des personnages forts, résilients qui refusent de se laisser écraser malgré l’adversité. Avec subtilité, il ne se contente pas de dénoncer. Il donne à voir, à ressentir, à comprendre. Ses protagonistes sont réels, crédibles, non sans défauts et ils peuvent ainsi incarner les problématiques. J’ai ressenti de l’empathie envers eux et ils m’ont transmis leurs émotions.
Ce qui frappe le plus dans « Dernier cri », c’est la facilité avec laquelle l’écrivain parvient à mêler action et réflexion sociale. Tout est parfaitement huilé. L’intrique est rythmée, parsemée de rebondissements mais elle reste toujours focalisée sur son sujet. Je me suis laissé embarqué par cette aventure qui distille de nombreux messages et qui ne laisse rien au hasard.
Hervé Commère s’engage fort en nous livrant un polar aux allures de thriller social. Il nous pousse à nous interroger sur les inégalités sociales et sur notre propre responsabilité en tant que consommateurs. Suspense et humanité s’accordent à merveille afin de marquer durablement les esprits. Ce roman est une sorte de piqure de rappel aussi brutale que nécessaire ! N’attendez plus pour vous ouvrir les yeux avec cette histoire !
https://leslivresdek79.com/2025/02/20/998-herve-commere-dernier-cri/
L'action se situe à Elbeuf, petite ville normande, ancienne cité drapière située au sud de Rouen. A priori, on pourrait se demander pourquoi ce choix. Mais au fil des pages et de l’intrigue bien ficelée, on comprend parfaitement ce qui nous mène en ce lieu : les ateliers de confection et leur décor d’un autre temps. Tout démarre dans une fabrique de jeans au Bangladesh, cela donne le ton d’un roman qui dénonce l’exploitation des humains par les humains. Étienne Rozier, personnage principal plus ou moins sympathique et très souvent cynique, reprend l’enquête d’une jeune femme assassinée et découvre l’univers de la pauvreté des coulisses de l’industrie textile : machines, corps, étoffes, cadavres, argent, sang … jusqu’au dernier cri. Lequel ? Celui de l’enfant qui meurt ou « à la dernière mode » ? Un polar percutant d’un auteur qui ne craint pas de peindre des personnages au plus près de leurs insensibilités, de leurs errances émotionnelles, de leur basse cupidité.
Un roman policier pour ados. En compagnie d'une bande de cinq ados d’un même village des Monts d’Arrée en Bretagne, on vit plusieurs tournants majeurs avec la disparition de l'un d'entre eux, des faux semblant qui finiront par éclater et la séparation pour les études supérieurs.
Une lecture qui tient en haleine, la tension et l'angoisse monte crescendo, l'auteur distille le suspense, l'atmosphère est oppressante, les relations entre les protagonistes vont se compliquer lorsque les langues se dénouent. Une intrigue fluide et addictive, l'idée de base est original avec l'échange de maison. Un livre d'ambiance au multiples surprises.
"On réalise petit à petit ce que cet échange de maisons signifie : on va rentrer les uns chez les autres, on va voir, toucher, inspecter, comparer.
Mais dans le même temps, quelqu'un fera la même chose chez toi !"
"L'amour, c'est aussi ce qu'il y a de meilleur dans la vie, de plus intéressant, de plus beau.
C'est le moteur le plus solide, le plus durable, le plus efficace."
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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