En partenariat avec les éditions JC Lattès, gagnez l'un des 10 exemplaires
Nathalie Iris, de la librairie Mots en Marge organise chaque année en juin "La Nuit Blanche des Livres" à La Garenne Colombes. Dans ce lieu d'échange, les auteurs viennent à la rencontre de leurs lecteurs pour une grande fête du livre joyeuse et...
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Une librairie éphémère, plus de 40 auteurs, une nuit inoubliable ! La Nuit blanche des Livres.
Comment vit un Écrivain et de quoi ?
J'imaginais une vie douce : lever, accompagner les enfants à l'école, se mettre à son bureau dédié et écrire. Déjeuner en famille ou avec des amis, effectuer des recherches. Ou bien écrire la nuit ou le matin à l'aube mais dans un cocon. Je n'ai pas pensé un seul instant à la question financière.
L'auteur était photographe et gagnait bien sa vie. Il abandonne le métier pour se consacrer entièrement à l'écriture .
La descente aux enfers va commencer petit à petit.
Sa femme le quitte et part avec les enfants à l'autre bout du monde. Il ne reste que sa mère qui l'aide comme elle peut.
Il doit déménager pour plus petit faute de moyen, se restreindre sur le chauffage et la nourriture.
Il va être obligé de trouver des petits boulots via une plate-forme qui propose tout et n'importe quoi payé le plus bas possible en liquide
Des boulots durs, descendre des gravats du 5 éme étage toute une journée, arracher des haies à la main et les descendre pour la décharge pour 30, 40, 50 euros. C'est celui qui proposera d'être payé le moins qui remportera le job.
Bien évidemment les particuliers qui entrent dans ce système du " moins cher possible " et qui ont des moyens financiers sont écœurants.
C'est une dégringolade sociale immense et sa santé en prend un coup aussi.
L'auteur est sans filtre, sincère et ne nous épargne rien de son quotidien. C'est très bien écrit et raconté.
Être Écrivain n'est pas un métier facile ni bien payé dans la plupart des cas.
Il faut s'accrocher pour continuer à écrire et avoir la foi.
Ce livre est remarquable .
Autofiction, fiction ou autobiographie ? à quel genre appartient « A pied d’oeuvre ». Sans se tromper, on peut répondre qu’il s’agit d’une autobiographie. Pourtant, face aux anecdotes du quotidien du narrateur, il peut paraitre difficile de digérer tous les avatars d’une longue descente aux enfers.
C’est bien cela que raconte l’auteur. De photographe connu été reconnu et de père de famille heureux, Franck Courtes va tout abandonner pour se consacrer à l’écriture. Déclassé socialement, il va devoir survivre au gré de petits travaux. Il rejoint un sous-prolétariat d’anonymes exploités et gérés par une Plateforme qui leur attribue les différents types de travaux. Les revenus sont dérisoires pour des taches physiquement lourdes et épuisantes.
Solitaire comme écrivain, il le devient également dans son monde de travailleurs sans lien avec les clients, les autres employés ou l’employeur. C’est avec le corps médical qui soigne son corps meurtri qu’il a le plus de rapports.
Franck Courtes a une énorme qualité, sa ténacité. Il fait face malgré sa nouvelle condition de pauvreté extrême, lui qui a connu les milieux bourgeois.
Chaque journée est un combat d’une vie sans loisirs ni perspectives d’amélioration.
Ses fenêtres d’espoir sont l’inattendu RSA et le fait d’être lu par ses enfants.
Face à toutes ces aspérités, Franck Courtes donne sa vie à l’écriture. Au-delà de sa propre décadence, il excelle à nous faire partager sa découverte des invisibles que l’on croise et parfois utilise et qui survivent dans leur anonymat.
Franck Courtes nous offre une histoire vraie sans pathos avec un témoignage infiniment courageux. Son ouvrage illumine les discrets, un monde dont il ignorait les codes pour survivre. Il décrit à fleur de peau les failles d’une société qui ne les comprend pas.
Bouleversant, poignant et riche d’autodérision, « A pied d’œuvre » est une réussite.
Bonjour ,
Je remercie Lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir ce très bon roman.Au premier abord je me suis dit : encore un bobo fortuné qui raconte quelques petites galères sur fond reconversion professionnelle.Mais très rapidement , j'ai adhéré à l'histoire, aux déboires de Franck.
Franck Courtès, célèbre photographe, reconnu par ses pairs , décide en 2013 d'écrire un livre, qui connait un petit succès littéraire.Il décide alors, de devenir écrivain et commence pour lui galères et précarité.Il se lève avec l'angoisse de trouver un petit job, quelques heures de manutention pour une quinzaine d'euros.Un vrai parcours du combattant surtout pour une personne n'ayant pas connu les jours difficiles où l'on a même pas de quoi s'acheter une baguette premier prix.
Cinquantenaire , sans qualification autre que photographe, il rivalise avec les sans-papiers, les gars des cités pour des boulots très peu payés , éreintants et même dangereux.Il découvre les plateforme d'offres d'emploi avec la hantise d'être sous-noté , devient servile et malléable.
Cet univers que nous autres, du moins moi , étant fille et épouse d'ouvrier , étant aide-soignante par choix (j'adore mon travail)je connais, j'imagine sans peine la gifle monumentale que cet univers modeste doit être pour une personne ayant connu l'aisance financière.
Bref, j'ai beaucoup aimé les descriptions que fait Franck Courtès de ses compagnons de galère, sa découverte des méandres administratifs pour constituer un dossier d'aides sociales.
Un beau livre, un bel écrivain ,qu'on aimerait rencontrer, réconforter.
Je recommande vivement, on ne tombe pas dans le patho, on vit la vraie vie.
Abandonner un métier coup de coeur lucratif par lassitude, il faut du courage et de la détermination. C'est ce qu'a fait l'auteur, photographe professionnel, pour se consacrer à son autre passion : l'écriture, activité nettement moins lucrative. Et c'est un enchaînement de situations insolites et de déboire pour survivre, petits boulots ingrats, rencontres surprenantes, et découverte d'un milieu précaire où la liberté n'a pas de prix.
Merci à Lecteurs.com pour cette découverte.
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