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Estelle Tharreau

Estelle Tharreau
Passionnée de littérature depuis l'adolescence, Estelle Tharreau parcourt les genres, les époques et les pays au fil des auteurs qu'elle rencontre. De cet amour de la littérature est née l'envie d'écrire. Il aura fallu attendre l'âge de 40 ans avant qu'elle tente cette aventure. Ayant trav... Voir plus
Passionnée de littérature depuis l'adolescence, Estelle Tharreau parcourt les genres, les époques et les pays au fil des auteurs qu'elle rencontre. De cet amour de la littérature est née l'envie d'écrire. Il aura fallu attendre l'âge de 40 ans avant qu'elle tente cette aventure. Ayant travaillé dans le secteur public et privé, elle vit actuellement en Franche-Comté où elle partage son temps entre sa famille et l'écriture. Avec « Orages », quand le passé tient le présent dans ses griffes, prenez garde à ne pas vous y attarder.

Avis sur cet auteur (76)

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    Couverture du livre « L'Alpha & l'Oméga » de Estelle Tharreau aux éditions Taurnada

    Yael sur L'Alpha & l'Oméga de Estelle Tharreau

    L'auteure nous livre, un énième roman époustouflant, une véritable réussite, La lecture de cette histoire est oppressante suffocante mais elle est captivante et additive à la fois.. L'auteure plante le décor dés le début sans tergiverser, elle met en évidence la psychologie des personnages...
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    L'auteure nous livre, un énième roman époustouflant, une véritable réussite, La lecture de cette histoire est oppressante suffocante mais elle est captivante et additive à la fois.. L'auteure plante le décor dés le début sans tergiverser, elle met en évidence la psychologie des personnages disséquée en profondeur et cet environnent d'une extrême noirceur, deux éléments qui se télescopent à merveille. Nadége , ce personnage qui dégage une antipathie extrême, cette femme qui est représentée, à mes yeux, comme le docteur docteur jekyll et mister hyde . Elle est institutrice le jour, et tueuse la nuit. Cedric est un enfant non désiré, va joué un rôle capital dans ce récit.,Cette femme qui a vécu un terrible drame durant son enfance et qui la détruite psychologiquement. Son fils devient le centre de sa vie, elle développe un amour exclusif, et le manipule depuis son plus jeune age. Comment se construite dans cet univers, malsain, arrivera-il, à vivre une vie normal on deviendra t'il le copy cat de sa mère, Ce personnage est aussi complexe mentalement que sa mère . Au fur et à mesure, il va comprendre, il va savoir, les non dits et va changer de comportement de vie, en mettant au défit sa mère.
    J' 'ai développé un véritable dégoût de ces deux êtres. Je m’arrête là, pour ne pas spoiler.
    Un auteure que j'affectionne depuis ses débuts, elle est maître dans l'art des romans noirs,’avec environnement anxiogène, déroutants, et des personnages de plus en plus complexe. La plume est aussi acérée, incisive, percutante,et nous voulons savoir l'aboutissement de cette histoire qui nous donne des frissons. Elle m'a une nouvelle fois conquise , et comme d'habitude, le mot fin reste toujours aussi frustrant, et je dis à quand le prochain roman. Un véritable coup de cœur,

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    Couverture du livre « Le dernier festin des vaincus » de Estelle Tharreau aux éditions Taurnada

    Eve Yeshé sur Le dernier festin des vaincus de Estelle Tharreau

    La soirée du réveillon de fin d’année avance, les feux d’artifice ne tarderont pas à faire fuir les caribous apeurés et Naomi, qui a repéré un homme qu’elle connaît hélas trop bien et qui lui fait peur pendant la fête, désire s’en aller mais Michèle, sa mère, déjà trop ivre, la rembarre. Elle...
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    La soirée du réveillon de fin d’année avance, les feux d’artifice ne tarderont pas à faire fuir les caribous apeurés et Naomi, qui a repéré un homme qu’elle connaît hélas trop bien et qui lui fait peur pendant la fête, désire s’en aller mais Michèle, sa mère, déjà trop ivre, la rembarre. Elle part seule dans la nuit vers son destin.

    Mais, qui va bien pouvoir s’intéresser à une jeune fille qui a déjà fugué, sa mère préférant s’enivrer pour oublier ? Ce n’est qu’une « Indienne » n’est-ce pas, donc une fille facile… Le chef de la réserve ne veut pas d’ennuis et refile le dossier à la police des Blancs qui va désigner un jeune policier Logan Robertson pour enquêter, sous-entendu, ne surtout pas chercher et classer l’affaire : ne pas faire de vagues.

    En plus, une scierie à taille non humaine prévoit de s’implanter dans la région, apportant des emplois mais grignotant encore plus la réserve indienne de Meshkanau et les Innus, mais aussi menaçant les magnifiques chalets de chasse des notables blancs. Pour une fois, les intérêts convergent : il faut empêcher cela.

    Le jour où l’on retrouve enfin le corps de Naomi, les secrets, les manigances, le passé vont refaire surface. On fait ainsi la connaissance de Peter Shehaan, l’oncle de Naomi qui a découvert le corps, qui vit seul à la limite de la forêt, traumatisé à vie par ce qu’il a vécu enfant, au pensionnat où on envoyait les enfants pour les évangéliser, tout comme Michèle et Marie.

    Deux jeunes étudiants, Nathan et Alice, vont entrer en scène, Nathan est Blanc et son père est une personnalité en vue avec son chalet aux confins de la réserve, alors que les parents d’Alice sont Innus, mais ils ne se rendent pas à Meshkhanau pour les mêmes raisons, ce qu’on ne tardera pas à découvrir.

    Ce livre est beaucoup plus qu’un simple thriller, Estelle Tharreau évoque la précarité des Innus, leur territoire qui se réduit de plus en plus, la disparition progressive de leur culture et les conséquences que cela provoque : alcoolisme, drogue, viols. En parallèle, elle nous entraîne sur les désastres et la violence dont ont fait preuve les sœurs et le père au nom de l’évangélisation de ceux qu’ils considéraient comme des sauvages, sales, moins que rien, avec les prières forcées, les genoux durant des heures sur les pierres, les coups, les viols, par un prêtre pédophile qui allait s’allonger au sol, les bras en croix dans la chapelle, pour que Dieu lui pardonne, en un mot la maltraitance physique et psychique qui va traumatiser ces enfants à vie, les poussant parfois même dans la violence à leur tour, contre eux-mêmes et contre les autres…

    Les personnages sont bien décrits, les causes et les conséquences qui les ont amenés là, bien analysées. Je mettrai juste un petit bémol : ils sont parfois trop caricaturaux, les bons Innus d’un côté, les méchants Blancs de l’autre, mais cela n’enlève rien à ce que l’auteure veut analyser et démontrer.

    J’ai refermé ce roman, avec de la colère, des nausées, des envies de frapper, et surtout un terrible sentiment d’impuissance, ce qui ne va arranger mes relations avec les religions quelles qu’elles soient et ce que l’on peut faire en leur nom. Je peux affirmer une chose : ce roman va hanter ma mémoire encore très longtemps. Je ne connaissais pas l’auteure, mais ce livre m’a donné envie de la découvrir davantage, car elle s’attaque à des sujets importants concernant notre société.

    J’allais oublier la puissance du titre, son côté prémonitoire, comme un dernier assaut avant de disparaître complètement…

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Taurnada qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

    #LeDernierfestindesvaincus #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/05/30/le-dernier-festin-des-vaincus-par-estelle-tharreau/

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    Couverture du livre « Le dernier festin des vaincus » de Estelle Tharreau aux éditions Taurnada

    Zazaboum sur Le dernier festin des vaincus de Estelle Tharreau

    Un roman qui m’a remué car ce thriller est fondé sur un état de fait réel : le mépris et l’indifférence de l’homme blanc envers les peuples autochtones du Canada ! Les femmes sont encore plus mal loties : « Au Canada, une autochtone a dix fois plus de risque de se faire assassiner qu'une autre...
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    Un roman qui m’a remué car ce thriller est fondé sur un état de fait réel : le mépris et l’indifférence de l’homme blanc envers les peuples autochtones du Canada ! Les femmes sont encore plus mal loties : « Au Canada, une autochtone a dix fois plus de risque de se faire assassiner qu'une autre femme. »

    Il n’est pas assez loin le temps où les enfants étaient mis de force dans des pensionnats religieux afin de les briser, leur faire oublier leur racine et leurs coutumes, leur identité ! Privations, violences, exploitations sexuelles n’ont pu que mener à une vie misérable et alcoolisée, pour la plupart, parqués dans des réserves, voyant petit à petit leurs terres ancestrales détruites et profanées !

    Le soir du Réveillon du 31 décembre une jeune fille de la réserve disparaît sans que sa mère, minée par l’alcool, s’en émeuve ! Seuls vont s’en préoccuper un jeune flic, Robertson, nouvellement nommé dans la ville voisine et une autochtone qui tente d’aider les plus jeunes à retrouver de la dignité ! Une enquête qui n’aura d’enquête que le nom mais qui aboutira à des réponses douloureuses qui ne régleront rien !

    Dans leur ensemble les personnages sont “brut de décoffrage”, le trait parfois forcé pour bien montrer la frontière entre blancs et indiens, et la difficulté pour ceux qui le désireraient de s’intégrer à l’une ou l’autre des communautés.

    Impossible de ne pas être révolté pendant la lecture, d’autant plus avec le souvenir des charniers d’enfants autochtones découverts près des anciens pensionnats !

    Dans les textes la colonisation n’existe plus mais dans les faits, elle est plus forte que jamais, les innues sont maintenant les instruments de leur propre destruction et le chemin semble bien long avant qu’ils puissent retrouver ne serait-ce qu’un peu de dignité !

    #LeDernierfestindesvaincus #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Le dernier festin des vaincus » de Estelle Tharreau aux éditions Taurnada

    Isa Pouteau sur Le dernier festin des vaincus de Estelle Tharreau

    Naomi Sheeran, n’est qu’un parmi les 365 cas non résolus de jeunes femmes autochtones assassinées ou disparues au Canada. Mais elle est LA disparition de trop dans la réserve de Meshkanau car personne ici ne croit à la fugue de cette adolescente de 16 ans.

    Logan, fils d’un notable blanc de...
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    Naomi Sheeran, n’est qu’un parmi les 365 cas non résolus de jeunes femmes autochtones assassinées ou disparues au Canada. Mais elle est LA disparition de trop dans la réserve de Meshkanau car personne ici ne croit à la fugue de cette adolescente de 16 ans.

    Logan, fils d’un notable blanc de Pointe-Cartier, la ville voisine, et Alice, native de la réserve, se sont rencontrés à l’Université et le peu de cas que font les journaux de l’affaire les révolte au plus haut point.

    Jeune homme idéaliste, Logan milite contre le saccage des terres et de la culture innues. La force de son engagement parvient à convaincre Alice de revenir dans sa toundra d’origine pour mener leur propre enquête, quitte à déterrer un passé qu’elle s’était juré d’oublier.

    Ce roman nous entraîne sur les traces des Innus, ce peuple autochtone vivant aujourd’hui dans des réserves, au milieu d’une nature belle et sauvage qui porte en elle leur passé et leur culture. Estelle Tharreau nous plonge dans ces contrées lointaines pour nous raconter la vie difficile de ces indiens et faire resurgir le passé martyre de leurs enfants, enfermés dans des pensionnats sous la coupe de religieux tortionnaires.

    Les personnages sont un peu caricaturaux et tombent dans l’excès d’un côté comme de l’autre. Mais les problématiques soulevées sont très réalistes et reflètent bien de l’assimilation forcée qu’ont vécue et que vivent encore les peuples natifs, au Canada comme aux Etats-Unis.

    J’ai trouvé l’intrigue assez galvaudée et notamment avec la série de 2021, Joe Pickett, à la trame policière bien ressemblante, même si elle est située dans le Wyoming. Mais l’autrice parvient à créer un suspens autour de la disparition de cette jeune indienne et si l’on se doute rapidement de l’issue prévisible, son style très imagé nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
    Pas de surprise donc mais un polar bien écrit et très documenté que j’ai lu avec plaisir.

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