Quel est le rôle d'une librairie indépendante ? Réponse dans cet épisode...
Les librairies indépendantes ont bien besoin de notre soutien à toutes et à tous. Cet épisode de « Ma librairie » tourné à Amiens vous en apportera une nouvelle preuve puisque nous avons la chance de découvrir la Librairie...
Quel est le rôle d'une librairie indépendante ? Réponse dans cet épisode...
De son côté auteur de romans policiers, Dominique Maisons a conservé l’art de nous tenir en haleine, dans son dernier livre « Drapeau noir », on suit avec un réel plaisir la vie aventureuse de nos deux héros Pierre et Nina.
Vous l’aurez compris « Drapeau noir » évoque la couleur du drapeau anarchiste. Nous sommes en 1934 à Paris, et l’écrivain va nous entrainer dans ce récit « bi-goût » entre fraicheur et suavité de la romance et l’acidité du contexte historique.
Pierre, tout juste arrivé de son Berry natal, trouve un poste de comptable aux Editions Denoël. Mais ce travail, s’il lui procure un certain confort matériel ne le satisfait pas, il souhaite devenir écrivain. Il a déjà rédigé un manuscrit qui lui tient à cœur, sur le destin de son père, qui a refusé de porter une attaque contre l’ennemi et fut fusillé comme déserteur lors de la première guerre mondiale. Il a l’occasion d’en parler à son patron Robert Denoël qui le prend sous son aile et le conseille pour éviter quelques maladresses de débutant, approfondir et documenter son travail.
Lors de son passage dans une imprimerie sympathisante du milieu libertaire, il doit fuir une descente de police et fait la connaissance de Nina, une jolie jeune femme, coiffée à la garçonne mais toutefois terriblement féminine, à l’esprit vif et éprise de liberté absolue. Pierre tombe, naturellement, sous le charme et se trouve entrainé par l’enjôleuse anarchiste, dans un milieu qui pourrait compromettre sa carrière littéraire tant ce mouvement et mal perçu par la société bourgeoise, cruel dilemme.
Nous découvrons dans ces années trente bien des similitudes avec l’époque que nous vivons, entre défaillance du système économique et montée des extrêmes. La vie est rude pour les travailleurs et l’envie de se révolter les pousse dans des idéologies de l’ultra. Néanmoins, la mouvance anarchiste reste sympathique par bien des égards par son infinie soif de liberté et son désir d’une vie meilleure. Dominique Maisons, nous explique toutes les facettes et la complexité de ce mouvement qui en fait, aussi, sa faiblesse : « un conglomérat de valeurs individuelles très disparates, parfois nobles, parfois discutables, mais n’ayant jamais su se montrer aptes à s’organiser, à se fédérer. Certains des militants limitent leur activisme à l’eugénisme, au néomalthusianisme, à l’écologie, au féminisme, à l’amour libre ou à l’antimilitarisme d’autres à la lutte antireligieuse ou au syndicalisme, d’autres encore à l’apologie d’un individualisme outrancier, seul capable de satisfaire ou de justifier des crimes des uns et le dilettantisme intellectuel des autres. Toutes ces tendances ont en commun la lutte contre l’autorité, contre l’Etat. Elles sont orientées vers une conception radicalement nouvelle de la société ; la liberté individuelle demeure leur leitmotiv. Cependant, elles n’ont jamais su rendre leur idéal commun intelligible pour le public ».
Outre cette passionnante étude du mouvement anarchiste, nous croisons dans ce roman, Raimu, Michel Simon, Joséphine Baker, Damia, Mistinguett, mais aussi le jeune François Mitterand ou encore le bel Errol Flynn qui vient en aide à Pierre.
J’ai vraiment apprécié cette immersion dans cette société d’entre-deux guerres, cette société qui se cherche en explorant des voies parfois utopiques. Mais la quête d’un monde plus juste est-elle condamnable ? Comment ne pas rechercher des solutions par nous-mêmes au regard de l’actualité et de l’incurie de nos dirigeants politiques ?
Mes chaleureux remerciements aux Editions de La Martinière pour cette lecture.
Tout d’abord, je précise que j’aime l’histoire avec un grand H et que je ne suis pas du tout romantique.
De par ces faits, je n’ai pas été vraiment été emballée par ce roman, même si je l’ai lu en entier et que finalement, il se lit bien, je ne pas dire le contraire.
Mon souci est que je ne crois pas un seul instant à l’histoire créée par l’auteur (une rencontre de pur hasard, entre un jeune auteur en devenir et une jeune fille anarchiste très libre, mais au passé douloureux).
Peut-être que j’aurai du penser autrement que par une histoire d’amour, car franchement cet ouvrage est fluide et se lit d’une traite.
Un auteur souvent croisé mais dont je n'avais jamais lu de livre, un très bon thriller, un peu trop descriptif pour moi, mais l'intrigue est bien menée, le suspense bien maintenu.
Je dois quand même signaler des passages à la limite du supportable, pour moi en tous les cas.
Un très bon moment de lecture, bien qu'un peu long.
Nouvelles noires où l’oxygène vient parfois à manquer.
C’est un recueil de 12 courtes histoires angoissantes par des auteurs de « genres » très différents, si je puis me permettre ce terme de plus en plus remis en question.
Le fil conducteur est l’exploration sensorielle autour de l’odorat
La liste des titres et des auteurs afin d'en renifler les premiers effluves :
1 – Le parfum du laurier-rose - R.J Ellory
2 – Respirer la mort - Sophie Loubière
3 – Je suis un poisson - Franck Bouysse
4 – Cristal qui sent - Mo Malo
5 – Deux heures et 30 mn - Dominique Maisons
6 – Happy world - François Xavier Dillard d’après une idée originale de Barbara Abel
7 – Glandy - Adeline Dieudonné
8 – Le monde d’après - Hervé Commère
9 – Miracle - Vincent Hauuy
10 – Les doux parfums d’un cimetière - Jérôme Loubry
11 – L’amour à mort - Chrystel Duchamp
12 – Petit nouveau - Barbara Abel et Karine Giebel : super nouvelle autour du Novitchok
Que l’on soit séduit par le suspense ou les violences, respirer le noir est un recueil qui mêle les temps, anciens et nouveaux, autour des réalités sordides, des futurs effrayants dans le monde de l’environnement, de la politique, des relations humaines. En cela, il décroche l’envie d’en savoir plus au travers des esprits aiguisés mis à contribution.
Originalité dans les sujets, faits déroutants, quelques bonnes chutes, des auteurs avec de l’imagination qui rendent les choses presque crédibles, des études sociales, tantôt même un ton poétique chez des écrivains de polars noirs, des thèmes surprenants comme celui du Novitchok, et parfois même une nouvelle à deux voix.
Il n’y a guère que celles d’Adeline Dieudonné et de Vincent Hauuy que je n’ai pas appréciées … à moins que ce soit moi qui n’ai pas saisi ce qui aurait dû l’être, va savoir !
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