Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Paris, octobre 1948
François Pelletier est arrêté, menotté et emmené par deux hommes. Il retrouve dans une salle son frère Jean dit Bouboule et sa sœur Hélène. Les agents du renseignement qui les interrogent sont manifestement bien informés et les préviennent: ils vont briser leur famille et mener leurs parents à la guillotine. Mais qu'ont donc fait les époux Pelletier, propriétaire d'une savonnerie à Beyrouth ?
Après la première trilogie "Les enfants du désastre" (Au-revoir là-haut, Couleurs de l'incendie, Miroir de nos peines chez Rue de Sèvres de 2015 à 2023), Christian de Metter poursuit son travail d'adaptation de l'oeuvre de Pierre Lemaître avec la fresque "Les années glorieuses", une tétralogie qui débute ici avec Le grand monde (Un avenir radieux, le troisième roman vient de sortir chez Calmann-Lévy).
Forcément, De Metter maîtrise le style Lemaître. Et s'il semble bien difficile d'adapter en bande dessinée les romans chorals, saga du siècle, de l'auteur, il s'en sort, comme d'habitude, brillamment. Il installe une nouvelle narration, brosse des portraits puissants des personnages, maintient la tension tout au long du récit, le tout avec son dessin intense et bien ancré dans son époque. De Beyrouth à Saigon, de Saigon à Paris, difficile de ne pas se passionner pour ce roman graphique historique dans lequel les ingrédients du polar sont savamment distillés.
S'il y a bien un travail d'adaptation à mettre en avant, c'est celui de Christian de Metter. Certes, la matière est de qualité, mais son apport dépasse le simple cadre graphique. A lire donc, que vous connaissiez les romans ou pas, que vous ayez lu les adaptations précédentes (ça vaut mieux quand même) ou pas !
Après sa trilogie Les Enfants du désastre adaptée graphiquement chez Rue de Sèvres, le duo Pierre Lemaitre et Christian De Metter s’est reformé pour s’attaquer à la trilogie suivante du romancier, Les Années glorieuses.
C’est donc avec ce premier tome, Le Grand Monde, que nous faisons connaissance de la famille Pelletier. Si nous avions précédemment suivi le destin, entre les deux guerres mondiales, de la famille Péricourt, cette fois, le récit nous entraîne dans l'après-guerre avec cette “nouvelle” famille au Liban, au Vietnam et à Paris.
Alors que les parents Pelletier, installés à Beyrouth, dirigent la savonnerie familiale, leurs quatre enfants ont choisi de quitter le Moyen-Orient. Jean le représentant, François le journaliste et Hélène l’étudiante se sont installés dans la capitale française. Étienne est lui parti à Saïgon afin de retrouver son ami Raymond, disparu dans l’enfer vert.
Alors que débute ce récit, les trois enfants Pelletier sont convoqués par la police. Ceux-ci vont devoir s’expliquer sur les agissements de leurs parents, menacés de rapatriement en France, mais également de guillotine pour des faits graves qui se seraient déroulés il y a bien longtemps.
Comme très souvent, au début des récits de Pierre Lemaitre, on a l’impression d’être noyés en raison du nombre important de personnages et de faits évoqués. Mais au fur et à mesure que les pages se tournent (que ce soit dans les romans ou les albums), les fils se dénouent et les révélations apparaissent alors comme évidentes.
Je recommande vivement d’avoir lu la première trilogie (Au revoir là-haut, Couleurs de l’incendie et Miroir de nos peines) avant de débuter la lecture de ce Grand Monde pour pouvoir faire plus aisément les liens entre les personnages.
Cette fois encore, Christian de Metter a réalisé une excellente adaptation de ce premier tome des Années glorieuses en respectant l’ambiance du récit et en y apposant son indéniable patte graphique.
Et si demain une intelligence artificielle d'assistance littéraire soulageait les auteurs de leur travail documentaire voire même écrivait à leur place ? Et si un robot pouvait remplacer l'être cher disparu ? Et si on envoyait les migrants vers la planète Mars ? Anxiogène, cette vision du futur ? Interrogeons des auteurs de BD et demandons leur de nous esquisser 2050...
Après des recueils d'écrits courts autour du polar, la maison d'édition Philéas a proposé à quatorze auteurs de livrer leur vision du futur. Ils nous proposent onze histoires qui anticipent un futur pas si lointain où règnent l'intelligence artificielle, les réseaux sociaux, l'exploitation de l'espace, la génétique... Autant de sujets où les aspects sociaux, politiques, écologiques, humains sont prépondérants. A l'image de SOS Bonheur (Jean Van Hamme et Griffo, Dupuis), cette succession d'histoires courtes questionne un futur incertain.
Des auteurs et des dessinateurs différents, il y a toujours une crainte... Et là, c'est plutôt une bonne surprise. Je me réjouis de retrouver Christian De Metter, Jean-Christophe Chauzy mais j'ai aussi apprécié les passages de Thibaud de Rochebrune,Philippe Gaukler, Stéphane Perger ou Malo Kerfriden. Les récits sont intéressants et la variété graphique est de bon aloi. Il y a même du manga avec Izu et Kalon.
Les textes d'Anaïs Bon accompagnent à nouveau les récits, comme dans les précédents recueils parus chez Philéas (Le crime parfait, L'alibi). Le tout donne un album collectif plutôt réussi qui mérite qu'on s'y attarde.
Après les succès de « Au revoir là-haut » et « Couleurs de l'incendie », voici le troisième volet de cette brillante adaptation en bande dessinée, qui peut être lu indépendamment.
J'ai été enchantée et captivée par l'intrigue. À vrai dire, je n'avais même pas fait le lien avec la précédente BD, « Couleurs de l'incendie », qui trône sur mes étagères et que je n'ai pas encore lu.
Je dois admettre que j'aime découvrir les romans de cet auteur principalement à travers leurs adaptations cinématographiques ou en bande dessinée. La version roman papier ne m'attire pas.
En ce qui concerne « Miroir de nos peines », c'est la splendide couverture qui a d'abord attiré mon regard. C'est alors que j'ai remarqué le nom de Pierre Lemaitre, sans toutefois faire le rapprochement tout de suite avec sa trilogie.
L'auteur nous plonge dans une histoire captivante, sombre, voire terrifiante, se déroulant au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant le chaos et l'exode des Français avec l'arrivée des soldats allemands à Paris.
Le récit explore les destins entrelacés de plusieurs personnages, Louise, Gabriel, Raoul et un imposteur étonnamment attachant.
Les trajectoires de ces quatre protagonistes sont véritablement émouvantes, et j'ai suivi avec passion leur histoire.
J'ai vraiment aimé les illustrations, elles sont magnifiques, vivantes et réalistes, renforçant la puissance de ce texte.
Je recommande fortement cette bande dessinée.
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