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En cet hiver de 1471, ni le froid glacial, ni l’approche de Noël n’arrêtent la mort à Cantorbéry. Deux affaires sollicitent les talents de légiste et d’enquêtrice de Kathryn Swinbrooke. D’abord, c’est le peintre Richard Blunt qui a avoué avoir tué sa trop jeune épouse, l’infidèle Alisoun, ainsi que les deux jeunes galants avec lesquels elle se divertissait. Très touchée par ce drame, l’apothicaire doit cependant s’occuper d’un autre meurtre, celui de Sir Reginald Erpingham, collecteur des taxes royales, retrouvé mort dans son lit de la Taverne du Vannier. L’argent collecté a disparu et la chambre était fermée de l’intérieur. On dit la taverne hantée mais Kathryn ne croit pas en la thèse du fantôme assassin. Heureusement, elle peut compter sur Colum Murtagh pour l’épauler dans sa quête de vérité.
Deux enquêtes parallèles pour lesquelles la sagacité et le sens de la déduction de Kathryn vont être sollicités, un drame familial et un crime en chambre close.
Encore une fois, Paul C. Doherty réussit le parfait mélange entre enquête, reconstitution historique et vie personnelle des héros, le tout saupoudré d’humour.
La plume légère et agréable de l’auteur nous permet de nous immerger dans le moyen-âge anglais tout en nous divertissant.
Cette série est très plaisante et Kathryn et Colum sont très attachants. On espère les voir se rapprocher encore davantage, mais pour cela, la lumière devra être faite sur la disparition du mari de la jeune femme. Affaire à suivre.
Convoqués à Londres par le roi Edouard IV, Kathryn Swinbrooke et Colum Murtag sont chargés par le monarque de mettre la main sur l’Oeil de Dieu, un joyau disparu le 14 avril 1471, lors de la bataille de Barnet, lorsque Richard Neville, comte de Warwick, défait par les troupes d’York, le confia à son écuyer, juste avant de mourir au combat.
Commence alors, pour la séduisante apothicaire et le soldat irlandais, une périlleuse enquête, semée de morts. Le précieux joyau attire la convoitise et nombreux sont ceux prêts à tout pour s’en emparer.
Quel plaisir de retrouver la bonne ville de Cantorbéry, Kathryn, Colum, Thomasina et tous les autres habitants, petites gens ou notables.
Dans cette affaire, nos deux héros, missionnés par le roi lui-même, doivent retrouver un pendentif d’une valeur inestimable, tout en se débattant avec leurs problèmes personnels. L’incertitude de Kathryn au sujet de son mari disparu. Est-il mort ou vif ? Et quelles seraient les conséquences du retour de cet époux alcoolique et violent ? Et pour Colum, ce sont ses anciens amis irlandais qui l’accusent de trahison et ont juré sa perte. Tous deux vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête et luttent pour cacher leur attirance réciproque, elle n’étant pas libre, lui ne voulant pas la mettre en danger.
Sur fond de guerre des Deux-Roses, les Contes de Cantorbéry de Kathryn Swinbrooke sont un savant mélange de drame, d’humour, d’enquête et d’Histoire, porté par une femme forte et indépendante. Une série passionnante où l’on apprend en se divertissant.
Meurtres dans le sanctuaire, C.L. Grace, 10/18 (traduit par Founi Guiramand)
1471, Angleterre, les York viennent tout juste de gagner la guerre des Deux-Roses contre les Lancaster. La période est troublée, violente. A Canterbury, des meurtres par empoisonnement inquiètent les autorités. Kathryn Swinbrooke, médecin apothicaire, aidée par Colum Murtagh mandaté par le roi, va se retrouver mêlée à l’enquête.
Ce que je craignais être un livre un peu abscons, parce que j’avoue mes piètres connaissances ès Moyen-Age anglais, s’est révélé passionnant et difficile à quitter.
La période est formidablement représentée : les rues grouillantes et sales de la ville, les marchés où se croisent les mendiants, les commerçants, les domestiques, et parfois des plus aisés. La majorité de la population tente de survivre : les vols, agressions, la prostitution sont le quotidien ; et une autre partie est riche, vit dans le luxe. Kathryn est entre les deux : elle soigne les pauvres comme les riches, tente d’oublier son mari disparu dans la guerre qui vient de se finir. Secondée par l’inénarrable Thomasina, elle apporte réconfort et soin.
L’intrigue tourne autour du tombeau de Thomas Becket et des vers de Geoffrey Chaucer, deux noms que je connais sans pouvoir vraiment en dire plus. Mais cela ne m’a pas gêné dans ma lecture, car C.L. Grace explique bien. Il bâtit son récit en ménageant le suspense et en dessinant des portraits de personnes attachantes, un peu mystérieuses, secrètes.
C.L Grace est le pseudonyme de Paul C. Doherty et ce roman est le premier de la série avec Kathryn Swinbrooke.
Eté 1471.
Alors que les York semblent défaire peu à peu toutes les troupes des Lancastre, la ville de Cantorbéry se retrouve dans le mauvais camp. Son maire, fervent partisan de la maison Lancastre a pris la fuite et les institutions sont désorganisées. Cantorbéry n’en demeure pas moins un lieu de rassemblement pour les pèlerins qui se pressent dans sa cathédrale, sanctuaire de Thomas Becket, le saint martyr.
Or, justement, les instances religieuses frémissent d’horreur lorsque des pèlerins meurent empoisonnés. Si l’affaire venait à être publique, l’image de la ville en pâtirait et les visiteurs se feraient plus rares.
Les magistrats du conseil, persuadés que le tueur est un médecin, missionnent l’un d’entre eux, ou plutôt l’une d’entre eux, pour résoudre le mystère. Maîtresse Katryn Swinbrooke, médecin et apothicaire, comme son père avant elle, se lance donc dans l’enquête, épaulée par Colum Murtagh, un soldat irlandais, mandaté par le roi en tant que commissaire spécial.
Quel plaisir de découvrir une ‘’nouvelle’’ série de polars historiques ! Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Katryn Swinbrooke, femme médecin qui soigne les braves gens de Cantorbéry. Possiblement veuve, elle n’a plus de nouvelles de son époux, parti rejoindre les troupes des Lancastre dans le conflit qui les opposent aux York. Mais cette guerre fratricide des Deux-Roses n’est pas la préoccupation essentielle de la très sérieuse Katryn. Elle s’efforce de venir en aide aux nantis comme aux plus pauvres, secondée par sa domestique, et surtout amie, Thomasina. Personnage haut en couleur, cette dernière n’a pas la langue dans sa poche et sa faconde fait fuir ceux qui voudrait s’en prendre à sa maîtresse. Aux deux femmes, s’ajoute l’Irlandais Colum Murtagh, l’envoyé du roi. Un homme énigmatique qui cache quelques secrets et dont Katryn et Thomasina ne savent si elles doivent se méfier.
L’enquête, quant à elle, gravite autour des pèlerins qui viennent se recueillir sur la tombe de Thomas Becket et implique les célèbres vers de Geoffrey Chaucer, autre illustre personnalité de la ville.
C’est un vrai bonheur de suivre les pas des enquêteurs dans les rues moyenâgeuse de Canterberry, de découvrir les petits métiers, les forces en puissance, les superstitions et d’en apprendre plus sur la guerre des Deux-Roses.
Ce premier tome est une réussite totale et on a hâte de retrouver tout ce beau monde dans la suite de leurs aventures. Un régal !
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