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Benedicte Dupre La Tour

Benedicte Dupre La Tour

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Articles en lien avec Benedicte Dupre La Tour (1)

Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Terres promises » de Benedicte Dupre La Tour aux éditions Les Editions Du Panseur

    Bruno Menetrier sur Terres promises de Benedicte Dupre La Tour

    L'auteure, le livre (320 pages, 2024) :
    Bénédicte Dupré La Tour est née en Argentine mais vit désormais à Lyon : c'est peut-être une nomade sans terre d'attache, tout comme les personnages de son roman.
    Ces Terres promises qui sont celles du farouest, celles de la ruée vers l'or, forment son...
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    L'auteure, le livre (320 pages, 2024) :
    Bénédicte Dupré La Tour est née en Argentine mais vit désormais à Lyon : c'est peut-être une nomade sans terre d'attache, tout comme les personnages de son roman.
    Ces Terres promises qui sont celles du farouest, celles de la ruée vers l'or, forment son premier roman et une entrée vraiment remarquable dans le monde littéraire.
    Encore un coup de coeur de cette rentrée littéraire 2024 décidément riche en bonnes surprises : certainement l'une des plus belles plumes lues cette année (et ce n'est que son premier roman !).

    ♥♥♥ On aime vraiment beaucoup :
    • Les récits de western, les aventures de farouest, on aime ou on n'aime pas. Nous, on n'aime pas trop, soyons clairs.
    Mais franchement, ce bouquin là risque bien de vous faire passer le goût d'autre chose.
    Bien sûr il y a des indiens et des shérifs, des chariots et des chercheurs d'or, des saloons et des bordels.
    Mais tout cela n'est qu'un cadre, un jeu de codes et de couleurs, puisqu'il faut bien une scène, un décor quand il s'agit de jouer la comédie humaine.
    Le cow-boy est un vacher, l'indien est un indigène, l'esclave un asservi : c'est certainement là, la recherche d'un peu de la pureté de notre langue mais peut-être aussi la volonté de s'affranchir d'un vocabulaire trop codifié, pour tendre à l'universel car "la nature humaine, cette nature divisée de l'intérieur, était toujours la même, quels que soient la région, le pays, le continent. Invariable dans ses petitesses, persistante dans ses bas appétits, elle apportait, où qu'elle aille, la marque indélébile de sa perte".
    • le lecteur tombe très vite sous le charme de la superbe prose de cette auteure : une langue puissante et brute, charnelle et suggestive, intense et vibrante.
    Il y a du sang, de la boue, de la vermine, et bien pire encore ... car c'est la langue d'une "terre sombre grouillant de longs vers annelés".
    Mais le texte sait rester totalement maîtrisé, entièrement au service du récit, solidement construit.

    Le pitch :
    Un roman choral (un genre qui plait !) dans lequel chaque long chapitre (l'histoire de Kinta a même été publiée sous forme de nouvelle), chaque chapitre permet à l'auteure de déployer l'un de ses personnages dans une habile spirale temporelle mêlant passé et présent.
    Et quels personnages, quelles vies !
    Ils sont sept, ils vont certainement se croiser, on ne sait pas encore.
    Il y a là Eleanor Dwight, la fille de saloon qui attend son heure.
    Il y a là Kinta, la squaw qui veut quitter les hommes de sa tribu.
    Morgan Bell, le chercheur d'or à demi fou qui fit un mariage malheureux.
    Mary Framinger, l'infirmière qui montrait un trop grand amour maternel.
    Bloody Horse, l'indien devenu éclaireur dans les troupes coloniales.
    Rebecca Strattman, celle qui voulait épouser un indien.
    Nathaniel Mulligan, le prêtre qui avait perdu la foi.
    Et puis le huitième et mystérieux Eliott Burns dont les lettres scandent chaque histoire, chaque chapitre d'un même et terrible refrain : "[...] Dans quelques heures je serai pendu."
    Dans ces récits, les femmes sont de celles qui ne veulent pas plier devant la fureur ou le désir des hommes.
    Quant aux hommes, ils ne sortent évidemment pas grandis de ces quelques histoires et semblent traverser ces terres promises comme si ce n'étaient pas vraiment les leurs "car les fils perdent toujours contre les mères".
    Sept chapitres, sept nouvelles, qui se répondent et s'entrelacent, et toutes d'un excellent niveau, c'est assez rare, il faut donc le souligner : cela participe à l'agréable unité de ton de ce beau roman.

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    Couverture du livre « Terres promises » de Benedicte Dupre La Tour aux éditions Les Editions Du Panseur

    Florence Mur sur Terres promises de Benedicte Dupre La Tour

    Si on vous dit « ruée vers l’or », je suis sure que vous pensez saloon, cowboys, indiens, shérif,… tout un imaginaire construit autour des westerns que nous avons tous visionnés et qui ont façonné une vision un peu caricaturale de cet épisode historique.
    Alors on recommence, et cette fois...
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    Si on vous dit « ruée vers l’or », je suis sure que vous pensez saloon, cowboys, indiens, shérif,… tout un imaginaire construit autour des westerns que nous avons tous visionnés et qui ont façonné une vision un peu caricaturale de cet épisode historique.
    Alors on recommence, et cette fois oubliez tout!
    Dans ce roman, vous croiserez des hommes, des femmes, des colons et des indigènes, sans que jamais ne soit mentionnée leur origine ou que ne soient employés les termes précédemment cités. Leur point commun est d’être des gens simples qui rêvent d’une vie meilleure sur ces terres promises, ces territoires qu’ils veulent conquérir pour les uns, ou conserver pour les autres. Il y a parmi eux Eleanor, la prostituée, Kinta l’indigène, ou encore Morgan le chercheur d’or. Sept personnages dont les voix se succèdent dans des chapitres polis avec tant de beauté, ciselés avec tant de soins qu’ils constituent des nouvelles à part entière. Des bijoux de concision et de force. Et puis il y Elliot dont les lettres s’intercalent à chaque prise de parole, un mystérieux Elliot que l’on identifie peu à peu par les liens qu’il a avec chacuns.

    Je n’ai pas envie de vous en dire plus sur l’histoire pour laisser intact le plaisir de la découverte. Je vous dirai juste qu’il est époustouflant de maitrise et qu’il m’a laissée sans voix, éblouie à la fois par son originalité et par la beauté de sa plume. Sa construction est dingue car ce n’est pas un roman choral classique. A tour de rôle les personnages s’expriment, racontent leurs destinées avec des allers-retours dans le temps subtils. Leurs histoires s’imbriquent, se répondent, pour finalement dresser une fresque éblouissante sur cette épopée qu’a été la conquête de l’ouest. La force de ce roman c’est aussi de mettre en lumière des anonymes, des vies minuscules et de leur avoir fait conter la rudesse de cette époque. Chacun ils nous disent la violence, la faim, la poussière et le sang, les menaces, le dénuement ou la soif. Une vie rude bien loin des mirages de richesse entretenus par cette fièvre de l’or. J’ai été particulièrement touchée par les portraits de femme, de vraies héroïnes courageuses, fortes, déterminées, et la vision qu’en donne l’autrice est puissamment féministe, dans l’approche qu’elles ont de leur corps, de leur couple ou de la maternité. Impossible enfin de ne pas vous parler de l’écriture. Tout en évitant le champ lexical du western l’autrice réussit pourtant à nous transporter dans cet ouest sauvage et hostile. Une écriture sublime, puissante, envoûtante et de toute beauté beauté!
    Ce livre est vraiment un premier roman tel que je les aime. La découverte d’un univers, d’une autrice, la surprise de son originalité, l’évasion, tout a concouru à me faire voyager et à me charmer.
    Si vous ne l’avez pas encore lu, foncez, impossible d’être déçu!

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    Couverture du livre « Terres promises » de Benedicte Dupre La Tour aux éditions Les Editions Du Panseur

    Sophie Wag sur Terres promises de Benedicte Dupre La Tour

    Eleanor, Kinta, Morgan, Mary, Bloody Horse, Rebecca, Eliott, Nathaniel, des oubliés des textes qui parlent de la ruée vers l'or et à qui Bénédicte Dupré La Tour donne vie et paroles dans un roman époustouflant.
    Construit un peu comme un recueil de nouvelles entrecoupées de lettres d'un des...
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    Eleanor, Kinta, Morgan, Mary, Bloody Horse, Rebecca, Eliott, Nathaniel, des oubliés des textes qui parlent de la ruée vers l'or et à qui Bénédicte Dupré La Tour donne vie et paroles dans un roman époustouflant.
    Construit un peu comme un recueil de nouvelles entrecoupées de lettres d'un des personnages à plusieurs autres, on perçoit les liens les unissant de manière subtile et non linéaire. Un roman bluffant, qui pour un premier, est un coup de maitre et un coup de coeur. Bravo, bravo, bravo!

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    Couverture du livre « Terres promises » de Benedicte Dupre La Tour aux éditions Les Editions Du Panseur

    Geneviève Munier sur Terres promises de Benedicte Dupre La Tour

    Dernier livre découvert dans le cadre de ma participation au jury pour le Prix du Roman Fnac, ce premier roman de Bénédicte Dupré la Tour, "Terres Promises" est une véritable révélation. La dernière page tournée, je suis encore coite tant la qualité du texte me semble hors du commun.

    Il...
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    Dernier livre découvert dans le cadre de ma participation au jury pour le Prix du Roman Fnac, ce premier roman de Bénédicte Dupré la Tour, "Terres Promises" est une véritable révélation. La dernière page tournée, je suis encore coite tant la qualité du texte me semble hors du commun.

    Il s’agit d’un roman choral au cours duquel nous rencontrons sept personnages sur fond de conquête de l’Ouest et de ruée vers l’or. Sept personnages d’extraction plutôt modestes, sept personnages auxquels la vie n’a pas beaucoup souri, sept personnages obligés de trimer, de se vendre, de supporter les mauvais coups. Oui, mais de ces sept personnages "de peu", l’auteure en fait un récit époustouflant. Elle fait vivre Eleanor, une prostituée. Et Kinta qui vit dans le nord et coud les peaux de bêtes, qui aimerait tuer un ours car "…revenir avec un ours ferait d’elle une chasseuse, et peut-être les guerriers cesseraient de la regarder comme un gibier." Ou encore Morgan Bell, l’orpailleur, Mary Framinger qui cherche son fils parti à la guerre parmi les dépouilles, elle est infirmière. Et les autres et surtout un huitième dont je ne vous dirai rien car à mes yeux, il est tout le sel du récit, le fil rouge, la ligne de crête.

    Difficile de trouver des mots assez forts pour décrire mon admiration. Ce roman est tout simplement époustouflant. Epoustouflant par son écriture, merveilleusement maîtrisée, mélodieuse, fine et travaillée qui sublime les paysages traversés, les personnages campés, les situations dévoilées. Il est époustouflant par sa construction, véritable patchwork fait de toutes les vies qui se croisent et s’entrecroisent reliées entre elles par ce mystérieux fil rouge. La barbarie est présente, l’attachement aussi.

    En un mot – ou un peu plus - "Terres promises" est un premier roman un vrai, brillant, éblouissant, épatant.
    C’est un coup de foudre.

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