Quand Marissa Irvine vient chercher son fils Milo, venu joué avec Jacob, le fils de son amie Jenny, elle tombe de haut. À l'adresse indiquée, il n'y a pas de Jenny, mais Esther, et Milo n'est jamais venu là...
Peut-être est-ce Ana, la nounou de Milo qui est venu le prendre à l'école ? L'instituteur le confirme. Mais Ana est supposée être en week-end et ne répond pas au téléphone...
On découvrira bientôt que ce n'est pas Ana mais Carrie, la nounou de Jacob, qui est venue chercher Milo à l'école.
Une intrigue longue et complexe, marquée par quelques rebondissements majeurs. Une enquête où tous les soupçons sont permis, même les plus improbables. Un roman à tiroir enfin, car il n'y a pas une mais des explications, que l'on découvre chapitre après chapitre, jusqu'à le fin.
Les personnages paraissent un peu froids : Marissa et son enthousiasme, Jenny et ses doutes, Irene et ses ambitions, des conjoints un peu effacés, des policiers droits dans leurs bottes, etc. Difficile de s'attacher, de s'identifier à eux. Seules les relations mères-enfants, et le personnage d'Esther, apportent un peu de chaleur humaine.
L'écriture est dynamique : beaucoup de découvertes, des rebondissements majeurs qui réorientent l'enquête, mais aussi d'incessants changements de points de vue (Marissa, Jenny, Irene, hier, aujourd'hui). La lecture est aisée : phrases courtes, style direct et sans trop de fioritures, etc. Un thriller facile à lire.
Sur la forme, un gros regret : l'éditeur n'a pas jugé utile de nommer le (la) traducteur(trice). Une faute !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/10/15/toutes-ses-fautes-dandrea-mara-aux-editions-mera/
Londres, un lundi matin, heure de pointe. Sive, une mère de famille encombrée d’une poussette perd de vue ses deux filles, Faye, 6 ans et Bea, 2 ans, dans une rame de métro bondée. Les petites passent devant elle, entrent dans wagon juste avant que les portes ne se referment, laissant Sive sur le quai… La mère de famille prévient immédiatement la sécurité. A la station suivante, on retrouve Bea mais Faye a disparu.
Le cauchemar de tout parent !!! Quelques secondes terrifiantes où l’on voit le destin basculer. Un premier chapitre intense à l’atmosphère asphyxiante, et l’on comprend que le reste du récit sera ainsi : un suspense intenable pour retrouver la fillette volatilisée. Ce n’est pas la première fois que je le remarque, les autrices anglo-saxonnes excellent dans le thriller psychologique, et Andrea Mara s’inscrit dans ce registre avec brio. Après avoir lu ce premier chapitre, on n’a pas envie de refermer ce roman: il faut comprendre, lever les doutes… Et savoir laquelle des nombreuses pistes soulevées par l’autrice est la bonne, celle qui nous ménera à la vérité? Mais quelle vérité puisque tout le monde ment dans l’entourage de Sive ?
Se mettre à la place de cette mère de famille n’est pas difficile, tout d’abord parce qu’elle est sympathique, simple et naturelle, et puis les évènements auxquels elle va être confrontée, on ne les souhaiterait à personne. La culpabilité, les regrets, l’angoisse, ces sentiments que toute mère connait se trouvent ici décuplés, et pourtant Sive n’y est pour rien, elle est victime de quelque chose qui la dépasse et n’est pas au bout de ses surprises… Un rythme haletant, une course effrénée pour retrouver l’enfant, et des retours dans le passé pour tenter de comprendre cette disparition, une lecture captivante pour les amateurs de thrillers psychologiques et les autres. Merci aux Editions MARA via Netgalley pour cette lecture.
Les coloc’
Aaron et Sive s’offrent un petit séjour à Londres. Il s’agit surtout pour Aaron de revoir ses anciens colocataires avec lesquels les liens d’amitié se sont un peu distendus depuis quinze ans. Pour Sive, ce sera un peu moins amusant, elle ne connaît pas bien les amis de son mari et surtout, elle doit s’occuper (et occuper) ses trois enfants, les deux fillettes Faye. 6 ans, et Bea 2 ans, et le bébé Toby. D’ailleurs ce matin là, elle est seule dans le métro à l’heure de pointe avec les petites et le bébé : il y a foule, le landau n’est pas l’idéal pour manœuvrer sur le quai, son téléphone sonne… le métro arrive, les fillettes sont devant elle, elles montent dans la rame mais alors qu’elle va les rejoindre, les portes se ferment ! Sive, éberluée, voit Faye et Bea s’éloigner dans le wagon alors qu’elle reste sur le quai ! Elle a la présence d’esprit de crier à ses filles de descendre à la prochaine station, espérant que quelqu’un à bord l’aura entendue et qu’il se chargera des enfants… Et c’est bien le cas. A la station suivante, un homme tient Bea par la main, attendant Sive. Mais pas Faye. Aucune trace de la petite fille de six ans qui semble s’être évaporée… Dès lors, Sive va être plongée dans un horrible cauchemar : au fil des heures qui passent, alors que tout le monde cherche Faye, elle va découvrir que sa vie, qu’elle pensait simple et ordonnée, n’était qu’illusions et mensonges.
Voici un très bon thriller qui commence sur les chapeaux de roues et qu’il est difficile de lâcher ! Le suspens est parfaitement installé par l’auteure. De courts chapitres nous tiennent en haleine jusqu’à la dernière page. Des retours en arrière sur les deux-trois jours ayant précédés la disparition de l’enfant nous permettent de faire connaissance avec les personnages : Sive, mais aussi Aaron son mari, un avocat pénaliste arrogant (ne serait-ce pas là un pléonasme ?!), et ses anciens colocataires : Scott le rival d’Aaron, Dave que chacun aime bien taquiner, la belle Nita, sœur de l’ancienne fiancée d’Aaron, morte tragiquement, Maggie qui, dans la bande, semble être la seule avec qui Sive pourrait se lier d’amitié… Des secrets cachés surgissent, la véritable personnalité de chacun se révèle à l’occasion de ce drame. Evidemment tout se déroule sous la pression des réseaux sociaux et de la presse ! Sive elle-même est journaliste free-lance et elle doit bientôt composer avec Jude une collègue arriviste et montrant peu de compassion, avide des scoops qu’elle pourrait tirer de cette histoire. Toutes les hypothèses sont envisagées et la fin parvient à surprendre.
Je remercie NetGalley et les éditions Mera pour cette belle découverte en avant première (sortie le 15 octobre) qui me donne encore plus envie de lire le premier d’Andrea Mara, Toutes ses fautes, qui attend dans ma PAL.
#Ils n'ont rien vu #NetGalleyFrance
Milo 4 ans, fils de Marissa et Peter Irvine disparaît mystérieusement. Très vite, la kidnappeuse est identifiée.
Dès les premières pages, l’ambiance est posée. Pas de répit pour nous pauvres lecteurs !
Ce roman est partagé en 3 récits, 3 personnages, 3 points de vue différents de l’histoire.
Le twist final est juste dingue ! Jusqu’aux dernières pages, l’auteur maintient le suspense et les rebondissements.
Même, si par moment, on pense avoir compris qui a fait quoi, et bien bam, l’auteur rajoute un rebondissement.
Un très bon roman que je recommande.
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