"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Quand on n'a plus personne vers qui se tourner, aucune aide, rien, la rue devient la seule option. Je suis devenu un enfant de la rue. Et la rue, ce n'est pas comme dans une famille. La durée de vie d'un p'tit gars comme moi ne dépasse pas deux mois. Tous les jours, les chiens errants se nourrissent des cadavres des enfants morts durant la nuit. La plupart du temps, les corps sont défigurés, éventrés, cassés, broyés. Régulièrement, les enfants des rues sont enlevés par les escadrons de la mort du régime, pour des sacrifices rituels. Ils sont égorgés et dépecés comme des cabris, au cours de cérémonies de haute magie noire... » Un jeune garçon, orphelin, seul et sans repères est devenu un enfant de la rue. Enrôlé par un gang, il va connaître une longue et vertigineuse descente aux enfers. Il dira de lui que son âme est devenue aussi « noire que la merde d'un âne ». Dans une ville livrée au chaos, au lendemain d'un tremblement de terre qui répand la mort, la destruction et la pestilence, le jeune homme fait une rencontre qui va bouleverser sa vie... Romy Jean-Michel dépeint l'itinéraire cabossé d'un enfant ordinaire que la violence des hommes a brisé. La force de son écriture tient dans cette capacité à vous entraîner dans les couloirs sombres des sentiments.
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