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En un temps indéterminé, une région reculée du Québec, la jeune et belle Sédalie Price est mariée de force à Amédée de Tranchemontagne, dit l'ogre de Mont-Valin.
Après le mariage, Sédalie est séquestrée dans le palace de bois du Tranchemontagne.
Il y a Samuel, amoureux à la recherche de Sédalie ; il y a le père Price, ivre de ses désirs de possession, la mère Price éperdue de malheurs, Baptiste le petit frère image fragile de pureté ; il y a la terrible Gargouille au service du Tranchemontagne ; il y a Êkho comme un rêve qui passe et surtout le manteau de Sédalie, cadeau de ses noces, qui l'entrave et la dévore peu à peu.
Entre élans merveilleux et crimes odieux, bêtes immondes et amours immenses, Carl-Keven Korb, dans ce premier roman, enchante par une imagination foisonnante et tient en haleine avec une prose d'une beauté entêtante.
Kevin Lucbert oppose au déferlement des mots ses images construites comme des énigmes, qu'il trace imperturbablement d'un trait aussi précis qu'incisif.
Dans ce court roman foisonnant, l’auteur nous raconte l’histoire tourmentée de Sédalie Price mariée contre son gré à Amédée de Tranchemontagne qu’on nomme l’ogre de Mont-Valin. C’est le mariage de la belle et la bête, conte revisité et cruel qui se déroule dans une région reculée du Québec (Rien d’étonnant à cela, Carl-Keven Korb est québécois)
Pour fêter ses épousailles, l’ogre offre un banquet somptueux au village. Tous boivent et s’amusent sauf Samuel, l’amoureux oublié de la jeune épousée.
Dans la famille Price on trouve le père, assoiffé de richesses, la mère accablée de tristesse e tle petit frère plein d’espoir et qui espère sauver sa sœur.
Après les noces, la jeune et belle Sédalie est enfermée par son ogre de mari dans son palais au fond des bois. Elle doit porter le manteau de peau de bêtes offert par son époux, manteau aux pouvoirs terribls. Seuls son petit frère et Samuel tenteront de la libérer de sa prison et de son destin cruel. Mais le gardien, une bête immonde nommée Gargouille veille…
Les morts se succèdent et l’horreur est là qui rôde comme une bête malsaine. Heureusement, il y a l’amour car, tout du long, le merveilleux côtoie la cruauté.
La langue de Carl-Keven Korb est belle, d’une poésie envoûtante. C’est somptueux et violent comme une forêt en hiver.
Les dessins monochromes de Kevin Lucbert sont en parfaite harmonie avec l’histoire.
Une lecture qui offre un beau dépaysement et des frissons qui ne sont pas dus au froid !
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