Peut-on se réjouir de la mort de sa mère, ou de n'éprouver qu'un seul regret, celui de n'avoir pu la tuer de ses propres mains ?
Telle est l'obsession de Samuel Meyrargues. Le héros de ce livre raconte, de manière cruelle et ironique, les rapports complexes et difficiles qu'il entretint avec sa génitrice auprès de laquelle Folcoche et Tatie Danielle semblent être des monstres d'affection.
Sur fond de Seconde Guerre mondiale, de décolonisation et de cette France moisie qu'est la Cinquième République, ce roman est une réflexion à propos des dégâts de l'Histoire sur le destin d'un jeune garçon.
Fils indigne, Samuel cherche dans les voyages, l'alcool et les couloirs des hôpitaux psychiatriques un moyen d'échapper à ses blessures secrètes et à sa solitude.
Un Fils indigne est un cri de révolte contre l'institution familiale et contre la figure idéalisée de la mère mais aussi et surtout une dénonciation de cette quête morbide d'identités artificielles qui caractérise notre époque.
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