Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
» Ici personne ne meurt «, lisons-nous dans ce cahier. C'est bien avec une rare ingénuité que Martin Melkonian en appelle à l'inscription calligraphique puis typographique : à une vérité de l'être mis en pages. Cette vérité ouvre un espace ou plutôt s'ouvre à l'espace du livre. Grâce à sa présence architecturale, sa respiration spécifique, le blanc des pages y est sa demeure. La perte annoncée dès l'ouverture (le titre) réside dans le «lâcher» de l'inscription ; le gain, dans le cahier fait livre. Et puisque, répétons-le » ici personne ne meurt «Un cahier pour se perdre invite à l'exploration de très anciennes traces mémorielles. Le lecteur dont le geste originel est de se pencher, éprouvera à coup sûr le vertige. Le vertige en poésie.
Martin Melkonian est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages. Il a publié aux éditions d'écarts : Conversations au bord du vide, Edward Hopper luttant contre la cécité, Les corps introuvables, Un cahier pour se perdre, L'enfance du regard.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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