Alors que Léon vient de prendre sa retraite, dans les années 1980, son épouse Léa décède. Il quitte brusquement le Nord où il menait une vie paisible pour se rapprocher de sa fille Jeanne dans le Sud. Installé près de Toulon, il découvre alors la solitude du retraité, l'oisiveté et l'inutilité de son existence. Il est balloté entre rêves et cauchemars. Dans son nouvel environnement, des rencontres distraient peu à peu ses journées. Depuis le balcon de sa résidence surplombant un domaine agricole, il observe malgré lui des faits étranges dont il veut percer le mystère.
Sa curiosité n'est pas aussi indolore qu'il l'imaginait. Des événements inattendus mettent à l'épreuve son quotidien et sa quête obstinée de reconnaissance. Léon cherche à comprendre le monde qui l'entoure et quelle est sa place dans ce concert humain.
A la mort de sa femme Léa, Léon fraîchement retraité, quitte le nord pour rejoindre le sud où sa fille unique Jeanne vit avec son époux et leur fillette Magali.
Il quitte ainsi un pavillon pour un appartement au sein de la résidence les Aristoloches, et c’est de son balcon qu’il va faire connaissance avec son nouvel environnement. Il passe beaucoup de temps à regarder ce qu’il se passe dans l’exploitation agricole en contrebas et à imaginer ce qu’il se passe avec ce qu’il en voit, perçoit.
Léon est un retraité solitaire, discret, qui ne veut pas déranger et qui se laisse parfois envahir.
Au cours de ses balades dans le jardin qui longe l’exploitation agricole, il rencontre Gilles, un jeune handicapé moteur qui vit seul avec sa mère, infirmière et avec qui il se lie d’amitié.
Sa nouvelle vie s’écoule doucement, lentement et il ressent de l’ennui, il se demande ce qu’il peut bien en faire. Alors qu’il envisageait de quitter cette ville, c’est par l’intermédiaire de Gilles et de sa mère qu’il va enfin donner un nouveau sens à sa vie.
Ce roman, toujours aussi bien écrit que les précédents, se lit au rythme de vie de Léon mais aussi du cheminement de ses pensées. Il va traiter de différents sujets tels la solitude des anciens, les relations entre parents et enfants avec l’éloignement géographique, le besoin de s’investir pour se sentir vivant.
C’est encore un livre très agréable et qui nous met face à notre devenir
Je remercie l’auteur Alain Arnaud pour me l’avoir proposé en lecture et je ne peux qu’en conseiller la lecture.
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