Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Vaste chronique de la vie à Cuba, Trilogie sale de La Havane est un journal égoïste qui emporte le lecteur dans un tourbillon romanesque délirant.
Malgré les fulgurances de la danse et du rhum, La Havane est une ville assombrie par la pénurie et le désespoir. Le narrateur déchu y vit dans la crasse et le sperme. Pas de philosophie ici, aucun manichéisme. Juste un homme, centré sur son sexe, ses maîtresses et ses angoisses. Pedro Juan Gutiérrez est un homme " pressé " qui a tout fait, ou presque, dans la vie. Il n'a pas de temps à perdre avec des démonstrations.
Reste la jouissance comme forme de résistance. À la manière d'un Henry Miller, Gutiérrez sait, dans une langue vive et savoureuse, restituer le caractère essentiellement poétique, extrême, suicidaire mais constructeur de la frénésie sexuelle. Le réalisme " sale " a rarement trouvé une expression littéraire d'une urgence aussi authentique.
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