"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un film peut-il agir comme un vaccin ?
C'est le cas de « Midnight Express », réalisé par Alan Parker en 1978, qui a vacciné des générations de spectateurs contre la Turquie, stigmatisant allègrement tout un peuple.
Dans un voyage qui prend le film pour point de départ, présenté lors de sa sortie comme « une histoire vraie » , mais chargé de clichés, de préjugés et de vieilles rancoeurs, l'auteur remonte le cours des siècles sur les traces de la vision des Turcs développée par les Européens. Enfin, une autre histoire se fait jour, l'histoire toute personnelle qu'il vit depuis trente ans avec les Turcs et la Turquie. Au fil de ces pérégrinations, il rencontre divers personnages qui nourrissent sa réflexion - Alan Parker à Londres, mais aussi Goethe et son « Divan » à Weimar, les Camondo dans leur fragile rêve de modernité à Paris, Nâzim Hikmet dans la prison où il composa ses « Paysages humains », un certain Halil Usta, roi du kebab, de même que les descendants des premiers chrétiens de la plaine de Mésopotamie et bien d'autres personnages qui, ensemble, élaborent peu à peu un antidote à la xénophobie et à l'ignorance.
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