"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
D'origine italienne et de culture protestante, René Massigli se destinait à l'Université. C'est à la faveur de la Première Guerre mondiale qu'il entra dans la diplomatie française. Sa longue carrière le mena successivement à l'administration centrale où, chef du service français de la Société des Nations, puis directeur politique, il contribua à créer une culture multilatérale, à l'ambassade de France à Ankara, dans les allées de Vichy, puis, comme commissaire aux Affaires étrangères, à Londres et à Alger. Il fut enfin ambassadeur à Londres (1944-1955) et secrétaire général (1955-1956). Homme aux convictions affirmées, n'hésitant pas à critiquer ouvertement l'évolution politique du régime de Vichy, puis à reprocher plusieurs fois au général de Gaulle, dont il soutint pourtant fermement l'action, son intransigeance, voire ses éclats à l'égard des Alliés, il fut au Quai d'Orsay le partisan de la résistance aux ambitions hitlériennes - ce qui lui valut une mise à l'écart en 1938 - et, après la guerre, l'un des défenseurs d'une construction européenne fondée sur la relation avec l'Angleterre et le respect de la souveraineté des États. Avec René Massigli, le ministère français des Affaires étrangères poursuit, dans la collection Diplomatie et Histoire, la publication de biographies de diplomates atypiques commencée avec Hyde de Neuville, Hoppenot et Herbette.
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