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L'agriculture, qui est la plus ancienne politique européenne commune, est paradoxalement devenue, pour la Commission de Bruxelles, une entrave dans la grande marche vers le nouvel avenir radieux qu'elle nous propose: l'ouverture totale des marchés mondiaux.
La raison voudrait que nous achetions notre blé au Canada, notre viande bovine en Argentine et notre lait à la Nouvelle-Zélande, proclame le commissaire Lamy, chargé de défendre l'agriculture européenne dans les négociations de l'OMC. Achetons toujours plus de soja américain pas cher, renchérit le commissaire Fischler, dont le projet de réforme ne dénonce les dérives de la PAC que pour en justifier l'euthanasie définitive.
Il y a longtemps que l'un et l'autre ne parlent plus de préférence communautaire, ni d'indépendance alimentaire de l'Europe. Ce retournement et cet aveuglement de Bruxelles ont amené les députés du Mouvement Pour la France au Parlement européen à engager, sous l'impulsion de Philippe de Villiers, une réflexion de fond sur l'importance cruciale des enjeux agricoles à l'heure de la vache folle, des OGM et de la faim dans le monde, avec des personnalités qui ne veulent pas baisser les bras et sont convaincues (le l'impérieuse nécessité de "reconstruire une politique agricole".
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