Le roman d’Alain Jaspard est à l’origine du film qui arrive dans les salles le 28 septembre
Franck le savait, il n'aurait pas dû se laisser attendrir quand Sammy, fauché comme les blés, lui a parlé de son plan infaillible - sur le banc des accusés le constat est amer. Heureusement, Julien, leur avocat commis d'office, connaît ses dossiers et obtient facilement sa relaxe. Franck est un type bien, marié à Mériem et père de sept enfants. D'ailleurs la joyeuse bande vit, ou survit, sur l'aire des gens du voyage d'Argenteuil, où Julien fait leur connaissance.
Choc des cultures pour ce bourgeois parisien confortablement installé avec Séverine, auteur jeunesse à succès qui écrit pour les enfants qu'elle ne parvient pas à avoir. Et si rien ne prédestinait les deux couples à se rencontrer, le ventre fécond de Mériem va sceller un pacte dont ils ne pourront plus revenir...
Le roman d’Alain Jaspard est à l’origine du film qui arrive dans les salles le 28 septembre
Roman incisif, réaliste, au langage cru, fleuri, musical
Alain Jaspard travaille et est connu dans le cinéma en tant que réalisateur et producteur. Mais en 2018, il décide d’ajouter une corde à son arc en publiant son premier roman sous le titre « Pleurer des rivières ». C’était déjà il y 4 ans. Grâce à l’adaptation cinématographique (je vous en parle un peu ci-dessous) sortie le 5 octobre de cette année dans les cinémas, ce livre a connu une nouvelle édition parue, quant à elle, mi-septembre.
Alain Jaspard, en tant qu’écrivain ne m’était pas inconnu. En effet, en 2020, déjà grâce au site Lecteurs.com, j’avais découvert son second bouquin, « Les bleus étaient verts », au travers de l’opération des Explorations de la Rentrée Littéraire. Vous pouvez retrouver ma chronique de l’époque sur mon blog.
Dans « Pleurer des rivières », il fait se croiser deux familles qui, aux premiers regards, n’ont rien en commun. L’une fait partie des gens du voyage, vivant sur un terrain à Argenteuil, le mari Franck est ferrailleur, la mère Mériem, âgée d’à peine 28 ans, élève ses sept enfants. La seconde est bourgeoise, habitant dans les beaux quartiers parisiens, Julien est avocat tandis que Séverine écrit et dessine des livres à succès pour enfants. La seule ombre au tableau pour ce couple à qui tout semble tout réussir est l’impossibilité biologique d’avoir un enfant. La rencontre de Julien et de Franck va les mener tous les quatre sur un terrain dangereux dans l’illégalité.
Dès les premières pages, Alain Jaspard m’a conquise et emmenée dans son univers. Je trouve qu’il dispose d’un talent de conteur imparable. La trame narrative est vraiment originale comme s’il racontait simplement une histoire à des amis autour d’une table à l’occasion d’un bon repas.
Cette histoire somme toute bouleversante semble si réelle, comme s’il narrait un fait divers qu’on aurait pu lire dans le journal quotidien. Parce que même si certains trouveront à redire au sujet du « deal » qui lie les deux familles, je n’ai pas pu le leur reprocher au final tant les arguments de chacun me semblaient tout à fait concevables.
L’auteur, lui, ne prend jamais partie pour l’une ou l’autre famille, il expose la situation et laisse le lecteur se positionner, selon ses idéaux. Et quant au final, là, il m’a tout simplement secouée. Oui, une autre fin aurait été possible mais il faut rester conscient que nous ne vivons pas dans un monde parfait de bisounours et pour cela, j’ai encore plus aimé cette lecture émouvante et prenante.
Comme je vous le disais plus haut, « Pleurer des rivières » vient d’être adapté au cinéma par Léopold Legrand et Alain Jaspard lui-même, avec dans les rôles principaux Sara Giraudeau, Benjamin Laverhne, Damien Bonnard et Judith Chemla, sous le titre « Le 6ème enfant ». Il me tarde de voir le film et de voir si l’adaptation est fidèle au livre que j’ai énormément apprécié.
Une lecture pleine d'émotions. Les premières pages parlent plus des gitans, de la ferraille et des mésaventures. Ensuite, on découvre nos deux héroïnes. On s'attache à elles, on aime les liens qui se tissent, et on se pose cette question existentielle. Est-ce mal de vouloir faire le bien? Devons-nous suivre les règles mot pour mot sans une petite remise en question, et situation? Sans peser le pour et le contre? Jusqu'où peut-on aller pour trouver le bonheur?
Ce roman parle de la découverte d'une amitié entre 2 femmes d'univers opposés. D'un côté un couple gitan, qui s'aime à la folie malgré les années passées ensemble, les difficultés financières rencontrés. La présence de cette communauté qui se soutient à travers les aléas de la vie. De l'autre côté, un couple français épanoui, qui a réussit dans cette société capitaliste, et qui tout sembleleur sourire.
Un roman qui m'a énormément touché et plu. Merci beaucoup pour cette belle découverte.
Tout commence à avec Franck et Sammy, qui sont ferrailleur et décident de monter un super coup pour sortir un peu de la tête de l'eau. Forcément rien ne se passe comme prévu, et le voilà sur le banc des accusés, heureusement leur avocat, Julien, va leur permettre d'écoper du minimum. Des liens se créent, leurs femmes respectives se rencontrent et passent un pacte qui peut s'avérer lourd de conséquence pour chacun d'entre eux.
C'est d'abord la découverte d'un milieu, celui des gitans qui nous est offert dans ce roman, puis les différences de culture quand la bourgeoisie s'invite dans le camp des gens du voyage. Mais c'est avant tout un roman d'amitié, de virilité et de sororité, de partage, de soutien d'entraide.
L'écriture est agréable, vive et dynamique. On s'attache assez facilement à ces personnages qui ne cachent pas trop leur faiblesse ni leur grand coeur. Un roman qui fait porter un autre regard sur les gens du voyage et nous interroge sur les lois.
La rencontre de Franck, gitan et de son avocat Julien qui le défend va faire germer une idée folle qui devrait satisfaire et rendre heureux leurs couples.
Séverine ne peut pas avoir d'enfant malgré tout les essais tentés par la médecine. Elle se désespère tandis que Mériem attend son huitième et n'ose pas l'annoncer à Franck. Par le biais de leurs compagnons elles vont se rencontrer, s'apprécier et devenir amies. De fil en aiguille, chacune va réfléchir à ce projet fou d'offrir l'enfant à naître pour un camion neuf.
On découvre l'univers des gens du voyage et les différentes branches de nomades: tziganes, yéniches, gitans, leur vie pas toujours facile, le rejet des autres et les affaires pas toujours légales.
L'écriture est simple. L'auteur explore la famille, la filiation et la loi pas toujours adaptée à la souffrance des parents.
Mais la vie n'est pas un roman et la justice tranchera .
Une histoire émouvante qui fait pleurer des rivières.
Je remercie lecteurs.com grâce à qui j'ai pu découvrir cet auteur.
Un livre poignant qui a le don de vous mettre en réflexion. Le bien, le mal, tout vol en éclat.
En huis clos, le dévouement porté à ceux que l'on aime, la générosité, l'Amour, et en toile de fond, la méfiance, la peur et l'attaque.
Comme vous l'aurez compris, les émotions en prennent un coup dans cette fiction qui va droit à l'essentiel en moins de 200 pages et sans faire l'impasse sur ses personnages.
Un gros coup de coeur pour moi.
Bonjour chers lecteurs ,
Le romancier vous raconte la vie à travers la complicité de deux femmes issues de milieux opposés .
Jusqu’où le désir inassouvi d’enfant peut-il conduire ?
Enfreindre la loi peut se révéler fatal.
Chez les gens du voyage, on découvre leur quotidien, la famille, les joies, les peines, mais aussi la délinquance parfois.
Franck et sa femme Meriem ont déjà sept enfants.
Gitans, ils vivent sur une aire de gens du voyage .
Il va prêter son camion à son ami pour voler des câbles en cuivre sur un lieu de tournage.
Le vol tourne mal et les deux amis se retrouvent au poste de police.
Il apprend que sa femme attend un huitième enfant ...
L'avocat qui défend Franck et ce dernier se retrouvent liés de part la complicité de leurs épouses respectives, par rapport à l'enfant à naître ...
A découvrir ...
L'histoire de deux mondes qui se télescopent. Deux couples aux antipodes dont le point commun est l'amour porté à son conjoint. Deux modes de vies qui se rencontrent dans l'humanité et la souffrance. Ce roman nous conte l'histoire de Gentils face à la réalité de la société.
C'est joli et léger comme une bulle de champagne. C'est un livre qui se lit facilement.
Mais au final, cette légèreté interroge un peu plus profondérment sur ce qui est juste, sur la douleur de ne pas avoir d'enfant, sur la société qui nous enferme dans des stéréotypes dont il n'est pas si facile de s'extraire.
Deux héroïnes qui semblent banales à priori et qui s’avèrent hors-normes, deux maris/compagnons amoureux fous, prêts à tout pour leurs compagnes.
Deux milieux opposés qui vont se rencontrer, se télescoper, dans des désirs absolument opposés mais complémentaires s’imaginent-ils.
Un roman écrit avec verve et humour, au langage parfois cru qui rend compte de la réalité, aux thématiques puissantes.
Un récit qui sonne vrai, lu d’une traite, au suspense prenant, aux personnages vivants, une intrigue rondement menée.
Une chute terrible, mais attendue car nous sommes, et nous le pressentons dès les premières lignes, dans une tragédie moderne, telle Mort d’un commis voyageur, avec son lot d’hamartia.
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