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Le journal de guerre de Felix Hartlaub, historien de formation, écrivain jamais publié de son vivant, est surprenant à plus d'un titre.
Simple soldat, puis soldat de première classe, il est affecté à Paris auprès d'une commission d'archives du Quai d'Orsay. Quantité de fonctionnaires, militaires et universitaires travaillent dans cette grande machine bureaucratique de l'Occupation au coeur de la plus belle ville du monde. Ils en sont ravis. Felix Hartlaub, lui, en souffre. Il sait qu'il est un privilégié. Soldat anonyme et solitaire, Hartlaub agit comme un peintre qui, devant le spectacle d'une catastrophe, ne saurait rien faire d'autre que continuer à peindre.
Dans sa préface Paul Nizon précise : "Ce n'est pas seulement un écrivain doué, mais un poète-né qui écrit ici, un styliste avant tout. Parmi les auteurs de cette génération que Heinrich Boll a fait connaître [...], il était, à mon avis, le talent le plus manifeste."
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