"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis quelque temps, le comportement de Jean-Michel a changé : il ne parle presque plus, ou prononce des phrases bizarres, comme emmuré dans un mal étrange. Océanographe passionné, père pudique mais bienveillant, amoureux de sa femme comme au premier jour, le septuagénaire sombre peu à peu dans le mutisme malgré l'acharnement de son épouse, qui s'épuise à croire que son amour pourra le guérir.
Sa fille assiste impuissante à ce naufrage. Ses émotions à vif la replongent dans le passé. Elle convoque les souvenirs du bonheur. Des images d'îles lointaines surgissent à sa mémoire comme des paradis perdus, l'immensité de l'amour que se portent ses parents conférant à son chagrin une douceur apaisante.
Sans pathos, avec des mots justes et simples, l'auteur explore l'impuissance face à la perte lente et inexorable de l'être aimé... Une histoire où seul l'amour sortira indemne.
5/10
Jean-Michel, le papa de la narratrice, est gravement malade. On assiste impuissant, comme sa fille et sa femme à son déclin irréversible.
Le titre est une citation détournée de Jacques Prévert (1900 - 1977) : "On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va."
Un beau livre, un hymne à l'amour de la part d'une épouse et d'une fille.
La construction du roman ne m'a pas permis de ressentir de la compassion pour les trois personnages.
L'écriture est poétique. Le style est travaillé mais enlève le naturel des situations.
Le récit de Marie-France marquera les personnes qui vivent ces moments difficiles. Un bel hommage d'une fille à ses parents.
Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/10/On-reconnait-le-bonheur-au-bruit-qu-il-fait-en-s-en-allant-Marie-GRIESSINGER.html
Un livre qui se lit d'une traite, bouleversant de sincérité, cri d'amour d'une fille à son père, et témoignage de courage d'une femme face à une maladie qui lui enlève jour après jour l'homme qu'elle aime. Pas de résignation, juste un constat d'amour indéfectible et accompagnement du père et du mari aimés. Tous ceux qui ont connu la maladie et la lente descente aux enfers qu'elle entraîne se retrouveront dans ces témoignages où passé et présent s'entrecoupent au fil des pages. Bouleversant, vraiment bouleversant.
Magnifique témoignage d'amour d'une fille à son pere, frappe d'une maladie neurologique qui l'éloigne quaque jour un peu plus. Texte bouleversant ou se mêlent souvenirs d'une enfance heureuse et récits d'un quotidien déchirant. C'est aussi le récit magnifique sur l'histoire d'amour de ses parents. Un texte empreint de délicatesse, d'amour et de chagrin, mais qui ne tombe jamais dans le pathos, in tres beau livre
Merveilleux cri d'amour d'une fille à son père qui a éveillé en moi des sentiments de "déjà vu".
Tout ce que j'ai pu ressentir face à la maladie de mon père se retrouve dans ce livre. J'aurais aimé avoir le talent de l'écrire
Une perle
On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant est un véritable cri d’amour d’une fille pour son père.
Pour titrer son premier roman, Marie Griessinger s’est inspirée d’une citation de Jacques Prévert « On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va ». Ce roman autobiographique est un hymne à la vie.
Parce que son père sombre peu à peu dans les ténèbres, Marie Griessinger évoque avec nostalgie, tous les bons moments qu’il lui a offerts, ses souvenirs d’enfance dans les pays où elle grandi, en Amazonie, ou dans le Pacifique. Son père était océanographe, chercheur il a voyagé dans le monde entier et surtout dans des endroits idylliques, de quoi vivre de bons moments de bonheur.
Jean-Michel sombre dans la nuit, absent à tout. Sa femme lutte avec une force douce et rageuse à ses côtés, s’épuisant à croire que son amour inébranlable pourra faire revivre l’homme qu’il fut. Leur fille assiste impuissante au lent déclin de ce père tant aimé. Comme pour défier le destin, elle convoque à travers un journal où passé et présent s’enchevêtrent, les souvenirs des jours heureux, un bonheur que rien ne pourra effacer. Avec une simplicité et une sincérité bouleversantes, Marie Griessinger exprime dans ce premier roman sobre et émouvant la douleur de toute perte, mais aussi l’amour d’une fille pour son père.
Loin d’être triste, ce roman autobiographique est une invitation à l’amour, l’amour filial. Il est également une véritable incitation à la vie, au bonheur. Le lecteur est certes touché par ce témoignage, la maladie dégradante, l’impuissance des proches, mais ce qui prime malgré tout, c’est le positivisme, l’absence de pathos. On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant aurait pu être d’une infinie tristesse, mais il ne l’est pas. Bien au contraire, c’est un rempart contre la tristesse. Ce roman est positif et c’est ce qui fait sa force. Opposer à la maladie, les souvenirs d’une enfance hors du commun, une enfance singulière et merveilleuse, pour au bout du compte et qu’elle que soit l’issue, ne garder que le meilleur. Quant à la plume de Marie Griessinger, elle est agréable et limpide. Son style est fluide. Et son message accessible à tous. Le bonheur est là, à la portée de chacun d’entre nous, il suffit de s’en rendre compte pour le saisir et faire face aux épreuves de la vie, qui ne manqueront pas de nous rattraper.
On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant est un roman à prescrire de toute urgence à tous les pessimistes. Et au fait, il ressemble à quoi le bruit du bonheur ?
Ce sera sans doute ma critique la moins objective. Un texte difficile à lire quand on vient soi-même de perdre son père, et c'est sans doute pour ça que je me suis autant identifiée à la naratrice. C'est juste une déclaration d'amour d'une fille à son père, qu'elle a vu sombrer petit à petit dans la maladie, mais aussi à cette mère qui brave la maladie de son mari avec courage et dignité, sans faillir. Un texte court, qui se lit d'une traite et avec une grande facilité, mais les mots de l'auteur s'imprime pourtant à l'esprit du lecteur. Un hommage sublime.
Un beau livre sur une fille qui crie tout l'amour qu'elle a pour son père qu'elle voit décliner d'une maladie irréversible.
Un plein d'émotion !
A lire !!!'
J’ai pris plaisir à lire ce roman court qui parle de la maladie et de la perte de l’être aimé. Beaucoup d’émotions et de justesse dans les mots de l’auteur. Comment ne pas être touché par le témoignage de l’auteur qui raconte ici l’histoire de son père et de son déclin. Il combat chaque jour la maladie qui l’éloigne de l’amour de sa vie.
Ce livre m’a poussé à m’interroger sur la vie, sur le fait qu’il faut profiter des moments de bonheur lorsqu’ils se présentent car on ne peut jamais savoir jusqu’à quand ils dureront, dire à nos proches qu’on les aime car rien ne dit que l’on sera encore en mesure de le dire plus tard.
Un beau témoignage d’amour d’une fille à son père, tout en subtilité et en pudeur. J’ai eu les larmes aux yeux bien des fois pendant ma lecture et j’en garde encore le souvenir bien présent, c’est un livre qui reste et que l’on oublie pas de sitôt.
VERDICT
Un très beau témoignage sur l’amour filial, sur le temps qui passe, les regrets et la maladie. A découvrir, il vaut vraiment le coup. Un beau premier roman, en espérant qu’il y en aura d’autres tant l’écriture de l’auteur est agréable.
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/04/19/on-reconnait-le-bonheur-au-bruit-quil-fait-en-sen-allant-griessinger-marie/
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