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Li Qingzhao, la plus célèbre poétesse chinoise, est née vers 1084 et morte après 1141. Paul Demiéville avait recueilli six de ses poèmes dans l'Anthologie de la poésie chinoise classique publiée dans «Connaissance de l'Orient». Voici, pour la première fois, une version intégrale de l'oeuvre de la poétesse. Si toutes les formes, régulières ou libres, de la versification chinoise sont ici représentées, le thème est constant (malgré quelques discrètes allusions à la situation politique). Mariée à Tchao Ming-tch'eng, poète lui-même et amateur d'art, soumise aux séparations commandées par une cruelle époque (l'invasion des Kin en particulier, qui chassa le couple vers la Chine du Sud), puis à la séparation définitive (veuve à quarante-deux ans), Li Qingzhao ne cesse de chanter sur des rythmes divers les joies et les inquiétudes de l'amour, les souffrances de la solitude, les affres du veuvage quand s'y ajoute la gêne, voire la misère du poète et celle de son pays.
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